Miloud Shelh

La blessure d’Achraf Hakimi, victime d’un tacle dangereux de l’attaquant colombien du Bayern Munich, Luis Diaz, fut un moment douloureux qui a profondément ému les téléspectateurs du monde entier… Sauf en Algérie, où cette blessure a donné lieu à des scènes de liesse.

Dix ans après sa fermeture, la réouverture tant attendue du zoo de Aïn Sebaâ à Casablanca connaît un nouveau report. Prévue initialement pour septembre, l’inauguration est désormais annoncée pour la fin de l’année, le temps d’achever des travaux supplémentaires liés à la sécurité et à l’aménagement du site. Une annonce qui suscite exaspération et incompréhension chez les Casablancais.

Enlevés de force de leurs foyers au Sahara marocain dans les années 1970 et 1980, des centaines de civils ont été livrés à l’enfer des camps de Tindouf, en territoire algérien, sous le contrôle du Polisario. Tortures, humiliations, viols, exécutions sommaires: des survivants racontent aujourd’hui l’indicible, brisant des décennies de silence et d’impunité. Voici leurs glaçants témoignages.

Sur une petite scène du Centre de réhabilitation psychosociale de Casablanca, Ahmed, un trentenaire, monte chanter et danser devant ses camarades. Un moment de joie, certes, mais surtout un symbole puissant de renaissance. Longtemps prisonnier de troubles mentaux chroniques l’ayant isolé du monde, Ahmed affronte désormais la vie à visage découvert, le sourire franc. Un geste fort, à l’image de sa résilience.

La canicule frappe le Maroc de plein fouet. Montagnes, plaines, littoral... Aucune zone n’est épargnée. Pour le météorologue Mohamed Belouachi, cet épisode est exceptionnel par son intensité, son ampleur et sa précocité.

Le limogeage soudain de 16 directeurs provinciaux par le ministre de l’Éducation nationale, le confiseur Mohamed Saâd Berrada, réputé (trop) proche du chef du gouvernement et patron du RNI Aziz Akhannouch, soulève un tollé. Officiellement motivées par «des impératifs de bonne gouvernance», ces révocations suspectes sont dénoncées comme une manœuvre politique déguisée pour placer des fidèles à même de brasser large et d’ouvrir de précieux réservoirs électoraux. Entre opacité avérée et soupçons fondés de népotisme, la polémique enfle.

Le parquet près le Tribunal correctionnel de première instance de Aïn Sebaâ à Casablanca a présenté, ce mardi 4 mars, les détails de l’affaire relative à la poursuite de personnes associées au réseau de diffamation et de cyber-extorsion chapeauté par Hicham Jerando.

Dans un geste sans précédent, mais qui exprime parfaitement l’état croissant de colère populaire en Algérie, des activistes algériens, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, ont lancé le hashtag #Manish_radi, exigeant que l’armée se confine dans son rôle naturel de protection et de maintien de la sécurité aux frontières, et laisse la gestion des affaires du pays aux seuls civils. Ce hashtag, qui s’est rapidement répandu comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux, est une réaction à la détérioration croissante des conditions de vie des Algériens et à la mainmise de plus en plus étouffante de l’armée sur toutes les décisions politiques et économiques.

Alors que les mises en garde se multiplient face à la montée des cas de divorce au Maroc, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a récemment laissé entendre à la Chambre des conseillers que son ministère étudie certaines initiatives pour y remédier. Il a notamment évoqué la «préqualification» des futurs mariés à la vie conjugale. Mais de quoi s’agit-il exactement?