Tous les articles correspondant à #Terrorisme

Le massacre bouleversant (400 morts) des familles vivant à Bentalha, ce quartier algérois martyrisé en 1997, a été documenté trois ans après dans «Qui a tué à Bentalha?», un livre publié en France par un rescapé. Le livre dénonce l’horreur du système de représailles militaires sur les civils et accuse des généraux –dont certains sont en poste aujourd’hui– d’avoir organisé, à Bentalha, une tuerie de masse.

Avec «Houris» de Kamel Daoud (Prix Goncourt 2024), d’autres ouvrages de grande qualité publiés ces dernières années sur la décennie noire en Algérie (1992-2002) méritent d’être (re)découverts. La guerre civile algérienne, ou «décennie noire», reste un sujet tabou en Algérie, où l’État interdit toute investigation ou témoignage. Des ouvrages comme «La sale guerre» de Habib Souaidia révèlent pourtant l’ampleur des exactions perpétrées par l’armée, avec des figures clés encore en poste aujourd’hui, telles que Chengriha, Medjahed, Djebbar et El Djen, accusés d’avoir orchestré des actes abominables contre les civils.

Les liens entre le front Polisario et les groupes djihadistes opérant au Sahel (notamment le Mali) ont fait l’objet de plusieurs analyses ces dernières années, la dernière en date du ministère de l’Armée française fin 2021, désormais rendue publique. Ces sources indiquent clairement que c’est l’Algérie qui a exporté la première vague de terroristes au Mali, tandis que la seconde vague, quinze ans plus tard, est composée de membres du Polisario impliqués dans des activités terroristes aux côtés de groupes islamistes radicaux.

Le régime militaire algérien est tombé dans son propre piège d’ambivalence en clamant qu’il luttait contre le terrorisme alors qu’il tisse, depuis des années, des liens étroits avec les groupes terroristes du Sahel. Le Groupe d’action financière (GAFI) vient de le clouer au pilori en mettant les caporaux d’Alger dans sa liste grise, qui a identifié des lacunes stratégiques dans leur système de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Avec l’aide de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), la police espagnole a appréhendé deux présumés jihadistes, le mardi 22 octobre, à Mellilia. Les détails.

Selon le quotidien français «Libération», une touriste suisse aurait été brutalement assassinée dans le sud-est de l’Algérie, précisément dans la ville touristique de Djanet. Un terrible meurtre commis il y a plus d’une dizaine de jours, mais qui n’a fait l’objet d’aucune communication de la part des autorités et des médias algériens.

Des informations fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ont permis d’aboutir à l’arrestation, par les services sécuritaires espagnols, d’un dangereux présumé terroriste, qui agissait en loup solitaire. Désormais mis hors d’état de nuire, l’individu avait appelé à commettre des attentats-suicides dans le préside de Melilla. Une revue de presse d’Assabah.