Comme nous le rapportions dans un précédent article, la Fédération nationale du transport aérien (FNTA) a appelé ses membres à se joindre à la «grève générale» de ce mercredi 5 février, lancée par quatre centrales syndicales, dont l’UMT et la CDT.
La veille du jour de grève, nous confie un membre de la FNTA, après plusieurs échanges, la direction de la compagnie RAM a réussi à convaincre les syndicalistes de surseoir à leur mouvement de contestation.
«Le secteur du transport aérien étant sensible, loin de nous l’intention de ternir l’image de la compagnie avec laquelle nous avons signé un accord de paix sociale, sachant que cet appel à la grève était motivé par une cause nationale», explique la même source.
Et d’ajouter: «renoncer à la grève est une sage décision prise par l’ensemble des bureaux syndicaux de la FNTA». Rappelons que la FNTA est le syndicat le plus représentatif du personnel du groupe RAM et de ses filiales (AMS SOL, AMS PNC, Atlas Online, RAM Handling, RAM Express, ATI, Atlas Server).
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N’empêche, pour marquer leur adhésion à la «grève générale», les membres de la FNTA ont organisé ce matin un sit-in devant le siège de la compagnie à Casablanca. De même, en guise de contestation, les employés du groupe RAM, toutes filiales confondues, ont porté le brassard, à l’exception du personnel opérant à bord des avions.
En revanche, un ralentissement du rythme de travail a été constaté dans certaines prestations au sol, ciblant quelques vols programmés ce mercredi 5 février au départ de l’aéroport Mohammed V. Des retards ont ainsi été enregistrés au niveau des vols AT764, AT940 desservant Paris et Rome. Il en est de même pour deux autres vols domestiques prévus dans l’après-midi, AT 1402 et AT 413, reliant Casablanca à Oujda et à Marrakech.
