Plusieurs sources contactées par Le360 n’excluent pas des perturbations et des retards, notamment chez Royal Air Maroc (RAM). En effet, la Fédération nationale du transport aérien (FNTR), affiliée à l’UMT, a annoncé son adhésion au mouvement de grève, appelant ses membres à «rester unis, main dans la main, pour défendre nos droits légitimes».
La FNTR est le syndicat dominant du personnel du groupe RAM et de ses filiales (AMS SOL, AMS PNC, Atlas Online, RAM Handling, RAM Express, ATI, Atlas Server). Les collaborateurs de ces entités, qui fournissent pour la plupart des services au sol, jouent un rôle incontournable pour assurer la continuité des services de l’écosystème aéroportuaire. La FNTR n’intègre pas le corps des pilotes de ligne qui étaient regroupés dans une association dédiée, à savoir l’Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL). Celle-ci a été dissoute en 2020 par voie judiciaire, pour avoir justement lancé un appel à la grève, en protestation contre la vague de licenciements économiques initiée par la compagnie RAM.
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Cela dit, le transporteur public n’est pas le seul concerné par la grève de ce mercredi 5 février. Le trafic aéroportuaire, toutes compagnies confondues, risque d’être perturbé suite à l’appel à la grève lancé par les aiguilleurs du ciel. À l’instar de la FNTR, le Bureau national unifié des contrôleurs aériens, qui agit sous la bannière du Syndicat national de l’ONDA (affilié à la CDT) a incité les travailleurs à travers le réseau aéroportuaire à se solidariser au mouvement de grève. Le port du brassard est requis pour les contrôleurs aériens qui vont continuer à assurer le service minimum le jour de la grève.
À l’heure où nous mettions en ligne, le programme des vols prévus dans les aéroports du Maroc ce mercredi 5 février reste inchangé. Aucune annonce n’a encore été faite à ce sujet, ni par les autorités aéroportuaires ni par les compagnies aériennes.