Après plus de trois mois d’opposition aux montants des cotisations dont ils doivent s'acquitter afin de disposer de la couverture médicale, la Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du secteur libéral au Maroc (FNSMD) a appelé, dans un récent communiqué, ces disciples d’Esculape à compléter les démarches d'inscription auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour régler les derniers détails actant leur adhésion au régime de l'AMO.
La Fédération, qui fait ainsi volte-face, explique sa décision par les conclusions de la réunion qu’ont tenue les représentants des médecins et des dentistes du secteur privé avec le ministre de la Santé et le directeur général de l’Agence nationale d’assurance maladie (ANAM), le 17 mars dernier. En effet, au cours de cette entrevue, aucun accord n’avait été trouvé quant à la révision des cotisations dont ces praticiens doivent s’acquitter pour bénéficier de la couverture médicale.
La FNSMD ajoute aussi que le pourcentage des dentistes ayant déjà accompli ces démarches administratives a dernièrement augmenté.
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Rappelons que la cotisation des chirurgiens dentistes, qui pratiquent depuis moins de 5 ans, ainsi que ceux qui exercent depuis 35 ans, est de 540,56 dirhams par mois pour la couverture médicale, tandis que celle pour les professionnels exerçant entre 6 et 35 ans est de 720,75 dirhams par mois.
La Fédération annonce, par ailleurs, avoir abordé, lors de la réunion avec les représentants du ministère de la Santé et l'ANAM, plusieurs questions, notamment la révision de la Tarification nationale de référence (TNR) et l’adoption de mesures incitatives afin de compenser les montants de la cotisation mensuelle à la couverture maladie.
La Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du secteur libéral au Maroc avait, rappelons-le, souligné, dans un communiqué précédent, que le montant des cotisations devrait tenir compte de «la particularité de la profession dentaire, qui se caractérise principalement par le fait que la majorité des dentistes au Maroc sont jeunes et en début de carrière, d’autant plus que les nouveaux dentistes sont actuellement dans une situation difficile».
La FNSMD avait par conséquent appelé à une révision du décret portant sur le taux de cotisation dont les dentistes libéraux doivent s’acquitter, pour qu’il soit juste et équitable pour toutes les catégories du secteur dentaire.