«Un labyrinthe sinueux de souks à tout vendre, de minarets vertigineux et d’ateliers d’artisans traditionnels», c’est ainsi que le magazine britannique débute sa description de la capitale culturelle du Maroc. Son principal atout? Être en mesure d’offrir «un aperçu rare d’une ville remarquablement inchangée par le temps et le tourisme».
La médina médiévale de Fès, «l’une des vieilles villes les plus vastes et les mieux préservées au monde», rappelle-t-on, est fascinante à plus d’un titre selon The Times qui souligne le fait que l’endroit qui compte 150.000 habitants «captive l’imagination par son authentique attachement au passé». À commencer par l’artisanat et les métiers séculaires qui y sont encore florissants, note la publication, au même titre que les écoles religieuses médiévales toujours en activité et les célèbres souks de la ville.
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«Depuis la Grande Porte Bab Bou Jeloud, entrée majestueuse de la médina, ornée de délicats arabesques et de carrelage géométrique, suivez la rue Talaa Sghira, une rue animée où les vendeurs proposent des tapis berbères, des babouches en cuir de toutes les couleurs, des bouteilles d’huile d’argan dorée, des montagnes d’épices ardentes, et bien plus encore. Se perdre est inévitable et fait partie du plaisir», conseille le magazine aux visiteurs.
Après une visite aux célèbres tanneries, où le cuir est teint de la même manière depuis le 11ème siècle, «montez jusqu’aux tombeaux mérinides au coucher du soleil, lorsque les minarets de Fès s’embrasent en un chant magnifique pour l’appel à la prière du soir. Alors qu’un rose poudré recouvre la ville, les appels du muezzin résonnent sur les toits, se répercutant sur les montagnes escarpées qui entourent la médina», poursuit The Times dans sa visite guidée de la ville.
Autre escale incontournable recommandée par le magazine, le Musée Nejjarine des Arts et Métiers du Bois, installé dans un funduq du 18ème siècle où «les boiseries complexes de Fès sont exposées dans toute leur splendeur».
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«Bien sûr, tout n’est pas immuable», relève toutefois The Times, saluant au passage la nouvelle vague de chefs qui revisite la cuisine marocaine traditionnelle avec modernité, sans omettre les riads historiques qui aujourd’hui «allient un design séculaire à des cartes de cocktails audacieuses et à de nombreuses options bien-être». Une variété dans laquelle tout le monde se retrouve car si «Fès peut sembler, à bien des égards, une fenêtre sur le passé, en réalité, elle nous rappelle que tout n’a pas besoin de changer pour rester pertinent», conclut le magazine britannique.
Capitale culturelle, Fès est aussi une fière ambassadrice de la gastronomie marocaine, raison pour laquelle The Times, n’omet pas de citer quelques bonnes adresses où s’attabler autour d’un bon repas. De Berrada, au Café Batha en passant par The Ruined Garden, autant de bonnes tables pour déguster un incontournable thé à la menthe et faire honneur à la cuisine marocaine.











