Le vol AT220 de la compagnie Royal Air Maroc à destination de New York a dû rebrousser chemin, samedi, moins d’une demi-heure après le décollage. Une fissure a fait son apparition sur le cockpit de l’appareil, en plein vol. «La fissure n’a pas affecté le contrôle du vol. Par mesure de sécurité, l’équipage a immédiatement pris la décision de retourner à l’aéroport Mohammed V», nous confie une source bien informée.
Après quelques heures d’attente, les passagers ont pu effectuer le voyage de 9 heures jusqu’à New York à bord d’un autre appareil, du même type, un Dreamliner, que RAM a mis à leur disposition.
«Le pare-brise endommagé a été changé. L’appareil a été remis en service le jour même», ajoute la même source.
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Si l’incident n’a pas fait de blessé, il s’ajoute à une longue liste ces derniers mois pour l’avionneur américain. Fin mai dernier, un Boeing 787-9 de la compagnie Virgin Atlantic a connu un incident similaire en plein vol. Le pare-brise de l’avion s’est fissuré alors que l’appareil se trouvait entre le Groenland et l’Islande. Tout récemment encore, un Boeing 777 de la compagnie KLM a dû faire demi-tour vers Amsterdam en raison d’un problème technique. Quelques jours plus tard, 17 passagers ont été pris en charge à la suite d’un incident sur un Boeing 737-8 de Korean Air.
L’avionneur a aussi été confronté à plusieurs feux sur des moteurs de ses avions ou à des roues perdues après le décollage. La série noire a débuté avec l’arrachage d’une porte d’un Boeing 737 Max de la compagnie Alaska Airlines le 5 janvier. Depuis, l’avionneur est dans le viseur des autorités américaines.
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