Pourquoi l’industrie automobile au Maroc reste l’apanage des géants français

Avec un chiffre d’affaires de plus de 85 milliards de dirhams, le secteur de l'industrie automobile est le premier exportateurs du Royaume, avec un taux d’intégration locale de 64%.. DR

Revue de presseAvec un chiffre d’affaires de plus de 85 milliards de dirhams, le secteur est le premier exportateurs du Royaume, avec un taux d’intégration locale de 64%. Pour l’heure, ce sont les constructeurs tricolores qui ont attiré la plupart des équipementiers automobiles à s’implanter autour d’eux. Cet article est une revue de presse tirée de l’hebdomadaire Challenge.

Le 01/01/2024 à 20h54

Depuis la mise en service de l’usine du constructeur français Renault à Tanger, en 2012, que le secteur a connu cette nouvelle dynamique, comme en témoigne le relèvement substantiel de la capacité de production du secteur, qui a atteint environ 700.000 unités. Le Royaume a atteint une telle performance grâce aussi à un autre constructeur français de véhicules et de moteurs, Stellantis. C’est ce que relève l’hebdomadaire Challenge.

En effet, il y a 4 ans, en 2019, Peugeot, qui fait désormais partie de Stellantis, a suivi l’exemple de Renault. Elle a ouvert une usine d’un coût de près de 600 millions de dollars à Kénitra, avec une capacité de 200.000 véhicules. En novembre dernier, Stellantis, qui fabrique la Peugeot 208 dans cette usine, a annoncé qu’elle investirait 300 millions d’euros supplémentaires pour doubler la production et la porter à 400.000 véhicules.

«Mais, cette filière ce n’est pas seulement l’assemblage et/ou la construction automobile, ce sont, aussi, des écosystèmes développés à partir des deux constructeurs français Renault et Stellantis. En d’autres termes, l’arrivée de ces deux constructeurs français a entraîné une vague d’investissements d’équipementiers automobiles dans le Royaume. Qu’ils viennent d’Europe, des États-Unis, du Japon ou de Chine, les investissements n’ont jamais fléchi depuis le début de l’ouverture de l’usine géante de Renault à Tanger et celle de Stellantis qui a donné toutefois un nouvel élan au secteur», souligne Challenge.

Si les constructeurs tricolores ont attiré la plupart des équipementiers automobiles à s’implanter autour d’eux, le potentiel de l’industrie automobile marocaine, qui se classe parmi les 24 producteurs mondiaux de véhicules, a fait écho auprès des entreprises espagnoles du secteur, qui se sont également implantées pour surtout deux de leurs principaux clients, les groupes Renault, qui s’approvisionnait au Maroc pour plus de 60% des pièces de ses véhicules, et Stellantis.

Le nombre d’équipementiers du voisin ibérique au Maroc va crescendo. Par exemple, les multinationales Ficosa et Gestamp ont ouvert deux usines de production dans le Royaume, tandis que deux autres entreprises déjà présentes, Teknia et Antolín, en ont ouvert de nouvelles.

D’après la version la plus récente du répertoire compilé par l’Institut espagnol du commerce extérieur (ICEX España), 20 entreprises de la filière automobile sont actuellement implantées au Maroc. Les atouts marocains suscitent l’attrait des investisseurs espagnols sur le volet automobile: la proximité géographique avec l’Espagne, une main d’œuvre très compétitive et un personnel qualifié et les accords commerciaux que le royaume a signés avec l’Union européenne et les Etats-Unis.

Par Lamia El Ouali
Le 01/01/2024 à 20h54

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VOS RÉACTIONS

Il faut aspirer un maximum d 'industrie se deplacer de France au Maroc. Tant que Macrone est au pouvoir il faut profiter au maximum de sa passivité sur le contrôle delocalisation. Et sa facilité de vendre les usines . La métallrugie spéciale et l'encre et le papier spécial aussi Et merci il faut se servir.

Et surtout pas chère. 350 euros au Maroc contre 2000 euros environ en France. Rien que cela. Non. Pas de taxe, peu d'impôt

on peut dire un grand merci à la France n'en déplaise à certains

Une terre fertile pour les investisseurs étrangers dans un pays sûr,avec une main-d'oeuvre compétante et moins cher ...

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