Les arrivées de touristes internationaux et la contribution du secteur du voyage et du tourisme au PIB mondial devraient revenir cette année aux niveaux antérieurs à la pandémie. C’est ce que fait savoir la nouvelle étude du Forum économique mondial sur les voyages et le tourisme, publiée le 21 mai 2024 et relayée par le quotidien L’Economiste dans son édition du mercredi 22 mai.
En tête de la liste des économies, figurent les Etats-Unis, l’Espagne, le Japon, la France et l’Australie. «En termes d’attractivité, compétitivité et développement, la Tunisie occupe la 83e économie touristique de la planète. Le Maroc se tient à la 82e position mondiale avec un score de 3,64 alors que l’Algérie n’occupe que la 98e place avec un score de 3,42», lit-on.
Le Moyen-Orient a enregistré les taux de reprise les plus élevés des arrivées de touristes internationaux (20% de plus qu’en 2019), tandis que l’Europe, l’Afrique et les Amériques ont toutes affiché une forte reprise d’environ 90% en 2023.
«Cette année marque un tournant pour le secteur du voyage et du tourisme, dont nous savons qu’il a la capacité de débloquer la croissance et de servir les communautés grâce à la transformation économique et sociale», a indiqué Francisco Betti, chef de l’équipe Industries mondiales au Forum économique mondial.
«L’industrie mondiale du tourisme devrait reprendre. Cela s’explique en grande partie par une augmentation significative de la demande mondiale, qui a coïncidé avec un plus grand nombre de vols disponibles, une meilleure ouverture internationale ainsi qu’un intérêt et des investissements accrus pour les attractions naturelles et culturelles», écrit L’Economiste.
Toutefois, la reprise mondiale a été mitigée. Alors que 71 des 119 économies classées ont augmenté leurs scores depuis 2019, le score moyen de l’indice n’est que de 0,7% supérieur aux niveaux d’avant la pandémie. Bien que le secteur ait surmonté le choc de la crise sanitaire mondiale, il continue de faire face à d’autres défis externes, allant des risques macroéconomiques, géopolitiques et environnementaux croissants à la surveillance accrue de ses pratiques en matière de développement durable, en passant par l’impact des nouvelles technologies numériques.
«En outre, les pénuries de main-d’œuvre persistent et la capacité des routes aériennes, les investissements en capital, la productivité et d’autres facteurs d’offre du secteur n’ont pas suivi l’augmentation de la demande. Ce déséquilibre, aggravé par l’inflation mondiale, a entraîné une augmentation des prix et des problèmes de service», lit-on encore.