Sans un soupçon de surprise, le président sortant, candidat attitré du «Système», a été désigné ce dimanche 8 septembre pour succéder à lui-même, à l’issue d’une véritable mascarade électorale, au cours de laquelle il a multiplié impossibles promesses et hallucinants chiffres. En face, les pseudo-candidats «rivaux» se sont limités à de discrets et stériles monologues, n’ayant pas le droit de citer ne serait-ce que le nom de leur adversaire, et encore moins de critiquer son bilan. Fait marquant, un boycott massif, supérieur à celui de 2019, même si le régime d’Alger a tout fait pour faire croire au contraire.