Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le géant des énergies renouvelables, Total Eren, a annoncé que le gouvernement mauritanien, représenté par le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, Abdessalam Ould Mohamed Saleh, accompagné d’une délégation de haut niveau, a supervisé hier, jeudi 6 octobre 2022 à Paris, la signature d’un accord de partenariat pour le développement du projet Nour de production d’hydrogène vert en Mauritanie, en association avec le britannique Chariot.
Les deux entreprises avaient, rappelons-le, annoncé, le 6 septembre 2022, le lancement des études de faisabilité de ce projet d’hydrogène vert. «Avec un potentiel pouvant atteindre jusqu’à 10 GW d’électrolyse, il pourrait devenir, une fois mis en œuvre, l’un des plus importants projets d’hydrogène vert en Afrique», avaient souligné Total Eren et Chariot dans un communiqué conjoint.
Citée par un communiqué conjoint, diffusé le 7 octobre 2022, Fabienne Demol, vice-présidente exécutive et responsable mondiale du développement commercial de Total Eren, a remercié le gouvernement mauritanien pour son soutien au travail mené par ces deux sociétés.
«Nous partageons tous une vision commune pour une économie verte de l’hydrogène et, avec Chariot, nous nous engageons à aider à développer l’industrie, les services publics et les infrastructures locales qui se développeraient parallèlement au projet Nour. J’attends avec impatience les impacts positifs que le projet apportera à la Mauritanie et à la région, tout en contribuant à la transition énergétique mondiale», a-t-elle déclaré.
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De son côté, Adonis Pouroulis, PDG de Chariot, a aussi expliqué que ce projet aura un impact important sur l’économie. «Nous sommes enthousiasmés par ce que l’avenir nous réserve à mesure que nous avançons. Nous tenons à remercier le gouvernement mauritanien pour son soutien continu à ce projet», a-t-il indiqué.
Il convient de signaler qu’un projet similaire devrait voir le jour dans le sud du Maroc, mais tarde à se concrétiser. Interrogée précédemment sur les raisons qui pourraient justifier le «retard» du déploiement du projet marocain, une source proche du dossier nous avait confié que la question du foncier y est pour quelque chose, Total Eren n’ayant pu jusqu’ici obtenir l’engagement du gouvernement marocain pour mettre à sa disposition une superficie de 187.000 hectares, supérieure à celle réservée au projet du parc solaire et éolien de la start-up britannique Xlinks (150.000 hectares).