Transformation de l’école publique: ce qu’en dit Chakib Benmoussa

Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports.

Le 05/09/2023 à 19h45

VidéoCette nouvelle année scolaire constitue un jalon crucial sur la voie de la transformation de l’école publique, visant à développer des élèves épanouis sur les plans académique, social et professionnel, a affirmé, ce mardi 5 septembre à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa.

Lors d’un point de presse dédié à la présentation des données et nouveautés de la rentrée scolaire 2023/2024, Chakib Benmoussa a mis en avant la mise en place de multiples projets et mesures structurantes, élaborés de manière méthodologique et opérationnelle lors des deux précédentes années scolaires, et ce conformément à une démarche de co-construction.

Dans ce cadre, le ministre a indiqué qu’un ensemble de nouveaux projets et mesures ont été expérimentés, les acteurs éducatifs ont reçu une formation adéquate et les ressources matérielles et logistiques ont été allouées, insistant sur le fait que ces mesures de réforme seront déployées conformément à une gouvernance efficace, centrée sur le changement initié au cœur des salles de classe, l’expérimentation préalable à la généralisation et une évaluation régulière pour un ajustement efficace.

Environ huit millions d’élèves ont rejoint, le lundi 4 septembre, les bancs des écoles primaires, des collèges et des lycées, tant dans le secteur public que privé, a indiqué Chakib Benmoussa, assurant que toutes les mesures nécessaires ont été prises par le ministère pour garantir une offre scolaire complète, englobant des infrastructures, des équipements, un soutien social, des ressources humaines et une organisation pédagogique. Il a également indiqué que des visites de terrain et des inspections ont été effectuées dans plusieurs établissements éducatifs afin d’évaluer les préparatifs de la rentrée scolaire et la mise en œuvre d’un ensemble de chantiers de réforme.

La nouvelle année scolaire s’intègre dans la continuité des Hautes directives royales appelant à la réforme de l’école marocaine, qui ont servi de base pour élaborer la loi-cadre n° 51.17 relative au système d’éducation, de formation et de recherche scientifique, définissant ainsi les priorités du programme gouvernemental en matière d’éducation, a précisé le ministre, notant que ces Hautes orientations servent de référence pour les objectifs de la feuille de route 2022-2026 pour une école publique de qualité pour tous, axée sur l’ouverture, le développement des compétences de base et la lutte contre le décrochage scolaire.

Chakib Benmoussa a appelé à un engagement solide de l’ensemble des acteurs et partenaires dans la dynamique de transformation initiée par la nouvelle année scolaire, visant à réaliser, grâce à une collaboration multi-acteurs, une amélioration qualitative de l’école publique, de manière à ce qu’elle puisse contribuer efficacement à l’acquisition de compétences académiques et intellectuelles, au développement du capital humain et à l’intégration économique, sociale et culturelle.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 05/09/2023 à 19h45

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Monsieur Benmoussa est un excellent ministre et je pense qu’il réussira sa mission pour réformer l’école marocaine. Le grand problème est au niveau de l’enseignement supérieur qui a connu un recul avec l’actuel ministre qui est en train de tout détruire. À part le bla-bla, il n’y a rien de concret et plusieurs projets qui étaient initiés par son prédécesseur ont été arrêtés. Il faut absolument remplacer ce ministre qui n’a pas les compétences pour diriger l’enseignement supérieur et la recherche au Maroc. L’université marocaine mérite mieux.

Du point de vue de l’organisation pédagogique, c’est très bien. Mais, est-ce que le ministre peut donner aussi des garanties que certains acteurs du secteur de l’enseignement public et privé, ne lui mettront pas les bâtons dans les roues pendant la mise à exécution de son projet titanesque de modernisation? Est-ce que certaines pratiques de gestion dans les directions centrales, les académies et délégations vont changer? Autrement dit, est-ce les détournements de fonds publics, les abus de confiance et les attributions de marchés dans des circonstances douteuses vont arrêter? Comment compte-t-il faire face aux éléments qui, depuis des décennies, font tout pour maintenir le statuquo? Quand est-ce que les écarts entre le monde rural et urbain en infrastructures scolaires seront réduits?

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