«La numérotation secrète numérisée des copies telle que définie et appliquée aujourd’hui par le ministère de l’Éducation nationale a bien fonctionné lors de ce premier jour des examens du baccalauréat», a affirmé Saïd El Hamri, directeur du Lycée Charif El Idrissi à Hay Ryad, à Rabat, centre d’examen. Grâce à ce procédé, chaque copie est dotée d’un «code phygital» (physique et digital) permettant de suivre son parcours, tout en masquant l’identité du candidat pendant la correction.
«Cette opération s’est déroulée dans de très bonnes conditions», a affirmé ce responsable dont l’établissement a accueilli ce matin 331 candidats pour les épreuves de physique. Saïd El Hamiri a indiqué que tous les moyens ont été déployés pour assurer les meilleures conditions à cette première matinée du baccalauréat, saluant les efforts fournis par les professeurs et l’équipe des contrôleurs.
Du côté des élèves, l’enthousiasme se lisait sur leur visage, et l’espoir de décrocher le baccalauréat a dominé leurs déclarations. «La première épreuve de physique de la matinée était à la portée des candidats, en particulier pour ceux et celles qui ont bien préparé cette matière», commentait ainsi cet adolescent.
Le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a annoncé récemment que le nombre total des candidats aux épreuves du baccalauréat cette année s’élève à plus de 493.000, en hausse de 3% par rapport à l’année scolaire précédente.