Malgré le manque d’eau, la culture de la pastèque à Doukkala affiche des résultats impressionnants

Dans la région d’Ouled Amrane, à Doukkala, plusieurs agriculteurs continuent d’enregistrer des résultats positifs dans la culture de la pastèque. (S.Bouchrit/Le360)

Le 18/05/2025 à 16h07

VidéoMalgré une sécheresse persistante et un accès limité à l’eau, la région d’Ouled Amrane à Doukkala réussit un pari audacieux: produire une pastèque de qualité en adoptant une agriculture raisonnée. Grâce au système de goutte-à-goutte et à un accompagnement technique soutenu, les agriculteurs parviennent à tirer le meilleur de leurs terres. Résultat: une production prometteuse qui s’apprête à envahir les marchés marocains cet été.

Dans la région d’Ouled Amrane, à Doukkala, plusieurs agriculteurs continuent d’enregistrer des résultats positifs dans la culture de la pastèque, qui devrait arriver sur les marchés marocains d’ici un mois et demi au plus tard.

Ces terres, malgré la sécheresse persistante depuis sept ans, connaissent une croissance notable de cette culture grâce à l’utilisation du système de goutte-à-goutte. Cette technique permet d’économiser l’eau et aide les agriculteurs à mieux gérer leurs cultures, suivant les recommandations du conseil agricole local, qui œuvre activement à sensibiliser les agriculteurs à la nécessité de préserver les ressources hydriques et de les utiliser de manière responsable. Objectif: que cette gestion profite à la fois aux agriculteurs et à la population de manière efficace.

La pastèque de Doukkala jouit d’une excellente réputation sur les marchés nationaux, grâce à une qualité qui pousse de nombreux Marocains à la privilégier parmi les fruits d’été.

La région d’Ouled Amrane abrite de nombreuses exploitations agricoles dédiées à la culture de la pastèque. Malgré les besoins en eau importants de ce fruit, les agriculteurs font preuve d’ingéniosité pour respecter les normes nationales en matière de gestion de l’eau et de suivi technique, assurant ainsi des conditions de culture saines. Cela a un impact positif sur les récoltes, qui deviennent plus abondantes en termes de rendement.

Par Achraf El Hassani et Said Bouchrit
Le 18/05/2025 à 16h07