Dans un entretien accordé à Le360, l’ancien président tunisien Moncef Marzouki décrit une région du Maghreb en pleine reconfiguration, où la nouvelle approche onusienne du dossier du Sahara marocain redessine les rapports de force et confirme la centralité diplomatique de Rabat. Tout en accusant Alger de soutenir un Kaïs Saïed qu’il estime en fin de cycle, Marzouki voit dans ces bouleversements l’ouverture d’une phase décisive pour l’avenir du Maghreb, entre fin annoncée de l’autoritarisme tunisien et nécessité d’un repositionnement algérien. Entretien.