Après avoir essuyé un échec retentissant dans sa confrontation politique et stratégique contre le Royaume, le régime algérien semble s’être replié sur un nouveau champ de bataille: celui de la désinformation.
Incapable d’imposer ses velléités par des moyens conventionnels, le régime algérien a choisi de mener une guerre virtuelle, recourant à des méthodes aussi grossières que révélatrices de son impuissance.
Récemment, les mouches électroniques (Doubabs) algériennes ont relayé un document prétendument confidentiel, accusant l’armée marocaine de participer aux combats aux côtés d’Israël au Moyen-Orient.
Une accusation rapidement démontée par plusieurs observateurs, qui ont relevé les incohérences flagrantes du document: formulation confuse, absence de références officielles, erreurs dans l’usage des emblèmes nationaux marocains.
Autant d’indices trahissant une falsification maladroite, digne d’une opération de propagande désordonnée.
Cette manœuvre intervient dans un contexte particulier, alors que des informations circulent sur la mort de soldats algériens engagés dans des conflits extérieurs, notamment en Syrie, aux côtés du régime de Bachar Al-Assad.
Certains analystes voient dans l’attaque des trolls algériens une tentative du pouvoir algérien de détourner l’attention de ses alliances avec des régimes génocidaires.
Cette campagne de désinformation n’est pourtant pas une première.
Déjà, au début de la guerre entre Israël et le Hamas, des réseaux proches du régime algérien avaient propagé une fausse nouvelle selon laquelle 4.000 soldats marocains combattaient aux côtés de Tsahal.
Pour étayer leurs allégations, les cybermouches avaient même manipulé une photo d’un soldat israélien tué à Gaza, prétendant qu’il s’agissait d’un soldat marocain.
Une supercherie rapidement démentie par Al-Jazeera elle-même, pourtant citée, à tort, comme source.
Plus récemment, une nouvelle intox a émergé: une photo montrant l’ambassadeur israélien au Royaume, aux côtés d’une femme, présentée à tort comme une ambassadrice marocaine, dans une tentative malhabile de suggérer une complicité entre les deux pays.
Là encore, la vérité a été rétablie par la chaîne américaine Al-Hurra: il s’agissait simplement d’une participante sud-africaine à une conférence internationale, relaie Al Ahdath Al Maghribia.
Ces manœuvres, aussi pitoyables qu’elles puissent paraître, révèlent une stratégie plus large: celle d’un régime algérien qui, faute de pouvoir rivaliser sur le terrain politique et diplomatique, se rabat sur la manipulation médiatique et numérique.
Une guerre de l’ombre qui, loin d’affaiblir le Royaume, ne fait qu’exposer la fragilité et la paranoïa des généraux d’Alger.