Ça chauffe à la Chambre des conseillers. Au cours du vote final du texte de loi sur le droit de grève ce lundi 3 février, les conseillers parlementaires de l’UMT ont vivement protesté, avant de se retirer de l’hémicycle, contre la réduction du temps de parole imposée par la présidence de la séance.
Lire aussi : Quatre syndicats, dont l’UMT et la CDT, appellent à une «grève générale» le mercredi 5 février
Cette dernière a en effet limité la durée des commentaires des articles du texte à deux minutes. Quant à la Confédération démocratique du travail (CDT), elle a brandi des pancartes hostiles à ce projet de loi qu’elle juge dicté par le gouvernement à l’écart du dialogue social.
Après son adoption, le 31 janvier, par la Commission de l’enseignement des affaires sociales et culturelles et un vote final à la Chambre des conseillers, le texte sera soumis à la Chambres des représentants pour une deuxième lecture. Les deux centrales syndicales, l’UMT et la CDT, ont appelé à une grève nationale le 5 février.