Bras de fer entre taxis et VTC: Mustapha Baïtas botte en touche

Mustapha Baïtas, Porte-parole du gouvernement, et ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement. (Y.Mannan/Le360)

Le 16/01/2025 à 19h48

VidéoAlors que la polémique fait rage, le gouvernement a préféré ignorer le bras de fer opposant taxis, petits et grands, et les voitures de transport avec chauffeur (VTC) dans plusieurs grandes villes du pays.

Interrogé par Le360 lors de son point hebdomadaire, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, a botté en touche en affirmant que «cette question n’a pas été abordée ce jeudi au conseil de gouvernement». Le porte-parole n’a pas non plus répondu à la question de savoir si une solution ou une stratégie gouvernementale était envisagée pour régler ce différend. Le Maroc, en tant que signataire des cahiers des charges de la FIFA, est en principe tenu de mettre en place un système de VTC pour répondre aux exigences liées à l’organisation d’une Coupe du monde de football.

Ces dernières semaines, des affrontements entre petits taxis et VTC ont éclaté à Rabat, Casablanca et Tanger. Ces altercations, marquées par des insultes et des agressions, ont parfois nécessité l’intervention des forces de l’ordre et ont conduit à des actions judiciaires. Au terme de plusieurs courses poursuites, ces taxis se sont fait justice eux-mêmes.

De source proche du ministre de l’Intérieur, on indique que la responsabilité des attaques et des violences est du ressort de «la loi sur la protection des biens et des personnes dans la rue, c’est cela qui prime». «Pour les taxis, la seule loi qui les gère et les encadre est celle qui existe déjà, pas plus», a ajouté notre source.

Selon les observateurs, une résolution du conflit pourrait passer par une initiative du ministère du Transport, permettant aux VTC d’opérer légalement et en toute sérénité, notamment en vue des exigences liées à l’organisation du Mondial.

Sur un autre sujet, Mustapha Baïtas a également tenu à dissiper les rumeurs de tensions au sein de la majorité gouvernementale. «Tout marche bien, la majorité travaille en harmonie», a-t-il affirmé, tout en admettant que des divergences puissent survenir entre les militants dans les discussions internes aux partis, mais pas au sein de l’exécutif.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 16/01/2025 à 19h48

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