Comment le Maroc est devenu la destination de vacances idéale pour les amateurs d’huîtres selon «The Times»

Des hérons dans les eaux de la lagune d'Oualidia.

Le magazine britannique invite ses lecteurs à découvrir Oualidia, décrite comme un «paradis gastronomique pour les passionnés de fruits de mer et d’ornithologie».

Le 30/10/2025 à 13h41

C’est au cours d’une visite de la lagune d’Oualidia en bateau que la journaliste du magazine britannique The Times a fait la découverte de ce qui s’apparente à un véritable trésor, tapi dans les eaux turquoises: les huîtres. Sous la surface scintillante de l’eau, «des milliers d’entre elles élevées dans la lagune d’eau salée qui serpente sur onze kilomètres à travers les bancs de sable», décrit la journaliste.

Oualidia, véritable paradis des amateurs d’huîtres à 210 km de Casablanca, tord le cou à la vieille règle des «mois en r». L’essor de la conchyculture au Maroc y est manifeste: joyau discret, la lagune offre des huîtres abondantes toute l’année — ainsi que des palourdes et des coques — que l’on peut déguster en continu, au rythme des marées.

Autre atout d’Oualidia, la variété d’huîtres que l’on y trouve avec, en vedette, l’huître Giga, plus communément appelée huître du Pacifique, et dont la saison de récolte s’étend bien au-delà de la période traditionnelle de septembre à avril, «contrairement à l’huître indigène britannique», est-il souligné.

Le microclimat de la lagune d’Oualidia constitue un atout majeur pour relever ce défi avec 320 jours d’ensoleillement par an et des eaux protégées des vents violents de l’Atlantique, sans compter les dix kilomètres de la lagune consacrés à l’ostréiculture. Une «zone divisée en sept fermes, chacune délimitée par une simple cabane au toit plat», décrit The Times.

Après les fermes ostréicoles, la journaliste explore quelques adresses emblématiques d’Oualidia. Première halte: La Sultana, hôtel au style de forteresse mauresque, doté d’une ferme biologique et d’un bar à huîtres installé au bout d’une jetée face à l’établissement. Depuis le ponton, on observe les zones humides s’animer au rythme des marées et l’on contemple des milliers d’oiseaux — des hérons aux spatules — qui y trouvent refuge.

Deuxième étape de cette escale, le restaurant Ostrea, «perché là où le soleil se couche derrière les bancs de sable», adresse incontournable des amateurs d’huîtres, puis direction les bancs de sable doré surplombant l’Atlantique auxquels on accède en quelques minutes avec un bateau-taxi, et où sont organisés «de somptueux pique-niques: huîtres (bien sûr), mais aussi crevettes grillées, poisson et homard, suivis de thé à la menthe et de pâtisseries marocaines, le tout préparé sur la plage».

Par La Rédaction
Le 30/10/2025 à 13h41