Les 4 échappées secrètes à moins de deux heures de Casablanca à visiter selon Le Figaro

Une vue des murailles d'Azemmour surplombant l'oued Oum Er-Rabia.

C’est en direction de la côte atlantique marocaine que Le Figaro conseille à ses lecteurs de se rendre, à la découverte de quatre endroits préservés, à moins de deux heures de Casablanca.

Le 08/05/2025 à 16h05

Pour les amoureux de la nature, de l’histoire et des plaisirs de la table, les quatre idées d’escapades listées dans la publication française s’imposent sur la côte atlantique marocaine, entre terre et mer, pour la beauté de leurs sites naturels et les merveilles dont ils regorgent.

Première étape, incontournable, Oualidia et sa lagune, «l’une de ces merveilles de la nature dont le Maroc est friand», décrit Le Figaro en détaillant le cordon dunaire qui longe l’océan, protégeant un écosystème de lagunes, marais et marais salants. Pour celles et ceux qui décideraient de jeter l’ancre à Oualidia, les activités ne manquent pas, entre cours de surf, baignades dans la lagune, dégustation d’huîtres, exploration en bateau des parcs à huîtres et découverte de «l’une des curiosités de ce drôle d’univers entre terre et mer, où les tomates poussent sur les dunes et les vaches pâturent au gré des marées», note-t-on au passage. À découvrir absolument, l’extraordinaire collection d’oiseaux qui peuplent l’endroit, «plus d’une centaine d’espèces, dont les flamants roses».

Un peu plus loin sur la côte atlantique, l’ancienne cité portugaise d’El Jadida, «un trésor méconnu du patrimoine marocain». Classée par l’Unesco comme exemple précoce de l’architecture militaire de la Renaissance (XVIème siècle), avec sa forme en étoile», explique-t-on. Cette cité fortifiée vaut le détour, en ce qu’elle représente la mémoire de la présence lusitanienne sur les côtes marocaines pendant plus de deux siècles et demi, jusqu’en 1769. Il est ainsi conseillé d’admirer la vue saisissante «sur les fortifications de pierre dorée, les toits et le port avec son ballet de barques de pêcheurs». Puis, de prendre le temps de déambuler au gré des «placettes et ruelles (qui) dévoilent une mosaïque d’influences», et enfin de découvrir les «deux églises ponctuées de clochers aux frontons sculptés des demeures patriciennes».

Pour les amateurs d’art et d’histoire, Azemmour s’impose aussi comme une destination de choix, que l’on peut admirer «côté terre face à la ceinture de remparts héritée des Portugais (XVIème siècle)», ou depuis l’autre côté du fleuve Oum Er-Rabia, là où «la vieille ville déploie ses atours de carte postale, mirant ses maisons blanches haut perchées dans les eaux». À l’intérieur des murs de la cité, «dans l’entrelacs de ruelles endormies, où l’étranger est invariablement salué d’un souriant bonjour, on repère les détails d’une gloire ancienne: portes cloutées, grès sculpté ornant une façade, fragiles balcons de bois, et murs délavés que les fresques ravivent de leurs couleurs», poursuit Le Figaro qui recommande par ailleurs de découvrir les festivals de Street Art qui animent chaque année la ville.

Enfin, place aux plaisirs de la table avec une dernière escale dans la région de Benslimane, au domaine Ouled Thaleb-Thalvin, la plus ancienne cave du Maroc encore en activité qui fêtera ses 100 ans en 2026. Ici, au milieu des vignes, «on savoure un déjeuner à base de produits du terroir, accompagné des flacons maison», est-il conseillé.

Par Leïla Driss
Le 08/05/2025 à 16h05