Une chaîne hôtelière israélienne s’installe dans les provinces du Sud

Un hôtel de la chaîne israélienne Selina au Panama.

Un hôtel de la chaîne israélienne Selina au Panama.

Revue de presseValorisée à 1,2 milliard de dollars, la célèbre chaîne hôtelière israélienne Selina ouvre son premier établissement à Dakhla. Cet article est une revue de presse tirée de l’hebdomadaire La Vie Eco.

Le 30/03/2023 à 21h52

La coopération économique entre le Maroc et Israël se concrétise peu à peu. C’est le cas particulièrement dans les provinces du Sud. Déjà installé dans la région de Marrakech, où il compte le Nomad Camp Hotel, le groupe israélien Selina a décidé de poser ses valises à Dakhla, la perle du Sahara marocain. L’annonce officielle sera faite en avril prochain, indique ce jeudi 30 mars l’hebdomadaire La Vie Eco dans son édition en ligne.

«Le retour de sa clientèle semble l’avoir (le groupe Selina, NDLR) amené à multiplier ses investissements dans le Royaume. En effet, après le Nomad Camp Hotel dans l’Oasis de Bagafi, au sud de Marrakech, Selina, groupe fondé par deux hommes d’affaires israéliens, Daniel Rudasevski et Rafael Museri, , en 2014, vient d’annoncer l’ouverture prochaine d’une nouvelle unité. Le dévolu est tombé, cette fois, sur Dakhla», lit-on.

Les atouts du lieu ne sont autres que le charme de la ville et de son arrière-pays, où se mêlent les appels de l’Océan Atlantique et les attraits du désert. Les amateurs de surf et de kitesurf sont ciblés. «On est en plein, comme le disent les porteurs du projet, dans ce que recherchent les amateurs de voyages de loisirs sur les dunes de sable. Le groupe, dont les produits s’adressent particulièrement à la génération des milléniaux, les fameux Digital Nomads, dispose d’une offre mondiale comptant plus de 120 unités», souligne La Vie Eco.

Unissant l’utile à l’agréable, l’offre de la chaîne propose une gamme où les espaces coworking, sociaux et des activités de groupes font bon ménage. A noter que le groupe a été valorisé, en 2022, à près de 1,2 milliard de dollars.

A rappeler également qu’une autre compagnie israélienne a lancé un nouveau projet dans le Sahara marocain, cette fois dans l’aquaculture. C’est le ministre israélien de l’Innovation, de la science et de la technologie, Ofir Akunis, qui en a fait part à New York. «Une compagnie israélienne a lancé récemment un projet aquacole», a indiqué le ministre dans son discours lors de la session plénière de la Conférence des Nations Unies sur l’eau (22-24 mars). Le ministre israélien a souligné à cette occasion que ce genre de coopération a été rendu possible grâce aux accords d’Abraham signés entre Israël et quatre pays arabes.

Par Nabil Ouzzane
Le 30/03/2023 à 21h52