Depuis la rupture unilatérale du cessez-le-feu en novembre 2020, le front Polisario impose un huis clos brutal à la MINURSO, confinant ses observateurs dans leurs bases et multipliant menaces, blocages et humiliations. Assignés à résidence dans un désert qui s’apparente à une prison, casques bleus et personnel subissent désormais les caprices des miliciens séparatistes, révélant l’impuissance inquiétante de l’ONU à garantir la paix dans la zone tampon du Sahara.