Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (IFC), effectuera une visite au Maroc du 17 au 20 juin 2025 «pour consolider un partenariat de longue date, et préciser les priorités d’action visant à dynamiser la croissance économique par une participation renforcée du secteur privé».
C’est ce qu’indique, dans un communiqué, cette filiale du groupe de la Banque mondiale, spécialisée dans le financement du secteur privé, notant que Makhtar Diop sera accompagné d’Ethiopis Tafara, vice-président, récemment nommé, d’IFC pour l’Afrique.
Cette visite, précise le communiqué, comprendra des rencontres avec des représentants du gouvernement, dont Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances et Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib, ainsi qu’avec des leaders du secteur privé.
Les échanges porteront sur la priorité à accorder aux investissements dans des secteurs à fort potentiel, à savoir l’agriculture durable, l’industrie manufacturière, les infrastructures, les services, les industries culturelles et créatives, ainsi que sur la promotion de l’intégration régionale «afin de renforcer le rôle du Maroc comme hub de connectivité et d’innovation en Afrique».
Un accord pour accélérer la transformation numérique
Ils viseront aussi, ajoute le communiqué, à identifier de nouvelles opportunités de croissance et de création d’emplois, en ligne avec le modèle de développement marocain. Dans le cadre de sa visite, Makhtar Diop signera un accord visant à accélérer la transformation numérique du Maroc, «un levier essentiel pour stimuler les opportunités économiques et la croissance inclusive».
L’IFC souligne que depuis plus de six décennies, elle est «un partenaire essentiel du développement marocain, collaborant avec plus de 100 entités et mobilisant plus de 5 milliards de dollars pour soutenir les petites entreprises, l’industrie manufacturière, l’agroalimentaire, les infrastructures et le secteur financier».
IFC mène des opérations dans plus de 100 pays. Au cours de l’exercice 2024, elle a engagé un montant record de 56 milliards de dollars en faveur de sociétés privées et d’institutions financières dans des pays en développement, poursuit-elle.