Interrogée par Bloomberg, la ministre de la Transition énergétique a cité le conglomérat privé indien Adani Group, parmi les entreprises intéressées par l'offre marocaine dans le développement de la production d'hydrogène vert.
«Avec Adani, nous avons eu des discussions spécifiques et ils ont proposé de très bonnes idées que nous examinons, car elles sont alignées sur la vision marocaine sur certains aspects spécifiques», expliqué Leila Benali.
Après avoir investi plusieurs milliards de dollars depuis la fin des années 2000 dans des projets de production d'énergie solaire et éolienne, le Royaume s'attaque donc à la production d'hydrogène vert.
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«Les autorités marocaines veulent s'assurer que les plans d'hydrogène ne reproduisent pas les faux pas enregistrés lors du développement de l'énergie solaire», a indiqué la ministre, qui a affirmé que les autorités cherchaient actuellement à résoudre certains «aspects qui bloquaient le développement du projet de Noor Midelt».
Le Maroc est l'un des nombreux pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient à se lancer dans le développement de l'hydrogène vert, aux côtés de pays comme l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l'Egypte. Bloomberg rappelle d'ailleurs dans cette dépêche l'annonce qui a prélablement été faite par le groupe OCP, qui compte exploiter l'hydrogène vert afin de produire de l'ammoniac vert, dans un but à long terme: mettre fin à son statut de premier importateur mondial d'ammoniac.