Déclaré infructueux par le Conseil de la ville, le processus de préqualification des candidats pour le futur CEV de Casablanca sera bientôt relancé. Ce marché de 3 milliards de dirhams a été annulé au motif que les offres techniques des candidats présélectionnés n’ont pas été à la hauteur des attentes du maître d’ouvrage. «Aucune solution n’a été proposée pour le traitement des lixiviats stockés dans les bassins situés dans les anciennes décharges (la décharge publique de Médiouna et la décharge contrôlée de Casablanca, NDLR)», nous confie une source à la mairie.
Pas moins de sept groupements, comprenant des entreprises marocaines et étrangères, ont été retenus à l’issue de la séance d’ouverture des plis, le 5 janvier 2024. Il s’agit du groupe Coxabengoo (Espagne), du groupement Arma Holding - SGTM (Maroc), du groupement Strat Eggersaman (Allemagne), du groupement Mojazine Abrar Invest (Maroc) - Yesil Global Enerji (Turquie), du groupement Somagec-SOS (Maroc), du groupement CCEPC (France) - Pollucean (Maroc) et du groupe China Road and Bridge (Chine).
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Rappelons que la commune de Casablanca, en concertation avec le ministère de l’Intérieur, avait décidé d’assouplir les critères d’admissibilité à l’appel d’offres, en ramenant à 300 millions de dirhams (au lieu de 500 millions de dirhams) le seuil minimum exigé pour ce qui concerne l’expérience des candidats en matière des travaux de génie civil.
L’attributaire de ce marché se verra confier à la fois la conception, le financement, la réalisation, la gestion, l’exploitation et l’entretien du CEV des déchets ménagers et assimilés de Casablanca, y compris le traitement et l’élimination des lixiviats, et ce, pendant une durée de 20 ans.
S’étalant sur une superficie de 260 hectares au niveau de la commune Mejjatia Ouled Taleb (province de Médiouna), le futur CEV est destiné à recevoir les déchets ménagers de la commune de Casablanca et des communes relevant des provinces de Médiouna et de Nouaceur, représentant un volume moyen de 6.000 tonnes par jour.
