Casablanca: le ministère de l’Intérieur refuse la proposition d’aménagement de la nouvelle décharge de Médiouna

Décharge de Médiouna.. DR

Revue de presseLe ministère de l’Intérieur a refusé la proposition d’aménagement d’une nouvelle décharge publique sur un lot de terrain situé dans la commune de Majjatia dans la province de Mediouna. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 31/05/2023 à 21h15

Le ministère de l’Intérieur a informé la maire de Casablanca du rejet de sa proposition d’aménager une nouvelle décharge publique sur le terrain situé dans la commune de Majjatia Ouled Taleb dans la province de Médiouna.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du jeudi 1er juin, qu’une commission provinciale a visité ce terrain et a rédigé un rapport qui était à l’origine du refus d’installer cette décharge sur des terres soulaliyates.

Le conseil de la ville de Casablanca n’a pas pu trancher sur le marché relatif à la gestion de la nouvelle décharge de Médiouna puisqu’il a été annulé à trois reprises. Un autre terrain de 11 hectares a été réservé pour abriter les déchets ménagers bien qu’il soit pollué et très exigu pour contenir les tonnes d’ordures ménagères produites par la ville de Casablanca.

Ce qui nécessite la recherche d’un autre site qui soit loin des agglomérations et des zones d’investissement. C’est le président du conseil de Majjatia Ouled Taleb qui a débouté la mairie de Casablanca quand il a envoyé à toutes les autorités de la région une lettre leur expliquant les raisons de son refus de donner son aval pour l’exploitation de la nouvelle décharge. Dans sa lettre, le président souligne que ce dossier ne répond pas aux conditions requises et manque de documents et de conditions généralement reconnues comme indispensables dans les cahiers de charge.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que la lettre du président de la commune de Majjatia considère que les travaux d’aménagement et d’équipement de la nouvelle décharge ne répondent pas aux normes techniques, ni aux conditions du cahier des charges notamment dans les volets relatifs à l’aménagement et à l’administration.

En plus de ces carences, poursuit le président, il n’y a pas d’étude d’impact de ce projet sur l’environnement.

Face à ce refus, les autorités de Casablanca ont décidé d’acquérir un terrain de 260 hectares appartenant aux terres des soulaliyates pour y aménager une nouvelle décharge. Ce terrain se trouve derrière l’ancienne décharge de Médiouna dont le contrat de location va expirer dans trois ans.

Par Hassan Benadad
Le 31/05/2023 à 21h15