La comédie musicale «L’fichta» ou quand le théâtre rencontre l’aïta

Meryem Zaïmi et Farid Regragui lors de la présentation de la pièce théâtrale «L’fichta», le 27 mars 2024 au Studio des arts vivants de Casablanca.

Le 31/03/2024 à 11h31

VidéoMercredi 27 mars, à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre, le Studio des arts vivants, à Casablanca, a accueilli la pièce de théâtre «L’fichta». Cette comédie musicale, dirigée par Amine Nassour et interprétée par la troupe Artelili, vise à mettre en lumière l’art populaire de l’aïta.

Sur la scène du Studio des arts vivants de Casablanca, a pris vie, mercredi 27 mars, une ode au patrimoine culturel marocain: «L’fichta», comédie musicale mettant en vedette Meryem Zaïmi, Saâdia Ladib, Kamal Kadimi et Farid Regragui, qui forment la troupe Artelili.

Sous la direction du metteur en scène Amine Nassour, «L’fichta» revisite le riche héritage culturel marocain, offrant un spectacle à la fois divertissant et profondément ancré dans la tradition culturelle.

«Cette pièce de théâtre raconte l’histoire de la révolte des Kbilat lmchaykha, où un pacha abusif a emprisonné les époux de deux femmes audacieuses, Hadda et Zerwala, qui concoctent un plan ingénieux pour sauver leurs maris et mettre fin à son pouvoir», a expliqué Kamal Kadimi dans une déclaration pour Le360.

«Mon rôle est celui de Berwal, le valet du pacha, qui devient l’allié improbable des deux femmes dans leur lutte contre l’injustice et la révélation de la vérité», a-t-il ajouté.

L’acteur a également exprimé sa joie de travailler sur un projet qui tourne autour du patrimoine marocain, plus précisément l’art populaire de l’aïta dont il est personnellement un grand fan. «Nous avons travaillé très sérieusement sur ce projet, surtout au niveau musical pour maîtriser les notes et rythmes de l’aïta en espérant représenter au mieux cet aspect de notre culture.»

Et de conclure sur une note d’espoir: «Nous avons mis tout notre cœur dans cette pièce au sein de la troupe, mais je suis convaincu que, quoi que nous fassions, nous ne pourrons jamais pleinement rendre hommage à notre patrimoine culturel. J’espère sincèrement voir davantage d’œuvres artistiques au Maroc explorant ce sujet.»

Par Ryme Bousfiha et Abderrahim Et-Tahiry
Le 31/03/2024 à 11h31