Arts plastiques: Kehinde Wiley expose son «Dédale du pouvoir» au MMVI de Rabat

Lors du vernissage de l'exposition «Dédale du pouvoir», de l’artiste-peintre américain Kehinde Wiley, au Musée Mohammed VI d’Art moderne et contemporain de Rabat.

Le 15/04/2025 à 20h35

VidéoL’artiste-peintre américain Kehinde Wiley expose ses oeuvres au Musée Mohammed VI d’Art moderne et contemporain (MMVI) de Rabat jusqu’au 15 juin. Intitulée «Dédale du pouvoir», l’exposition donne à voir onze portraits monumentaux de chefs d’État africains.

Le vernissage de l’exposition «Dédale du pouvoir», de l’artiste-peintre américain Kehinde Wiley, le mardi 15 avril, au Musée Mohammed VI d’Art moderne et contemporain (MMVI) de Rabat, a accueilli une nombreuse assistance issue du monde de la culture et de la diplomatie. Était aussi présent Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées (FNM), ainsi que Abdelaziz El Idrissi, directeur des musées au sein de la FNM.

Dans son discours, Kehinde Wiley a rendu hommage au roi Mohammed VI pour les efforts qu’il a accomplis en faveur des arts et de la culture, et s’est arrêté sur le projet du Centre africain des arts plastiques à Rabat. À son tour, Mehdi Qotbi a rendu hommage au Souverain pour ses contributions en faveur des arts plastiques, devenus, selon lui, «un élément essentiel de la diplomatie culturelle».

L’exposition «Dédale du pouvoir», initialement présentée au Musée du quai Branly-Jacques Chirac en septembre 2023, et plus récemment au Musée des civilisations noires de Dakar, offre un nouveau regard sur le leadership africain. Elle donne à voir «onze portraits monumentaux de chefs d’État africains, réinterprétés par l’un des artistes les plus influents de sa génération», indique le catalogue de l’exposition.

C’est à la suite de l’élection de Barack Obama à la présidence des États-Unis, en 2008, que Kehinde Wiley a amorcé une réflexion sur la notion de leadership présidentiel, avant lancé, en 2012, son projet de réalisation d’une série de portraits de dirigeants africains. Pendant dix ans, il a sillonné le continent et collaboré avec plusieurs leaders africains pour réaliser des compositions «révélant la vision singulière de chacun, sur ce que signifie être un chef d’État africain aujourd’hui», conclut le catalogue de l’exposition.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 15/04/2025 à 20h35