Tahar Ben Jelloun

Ma semaine

"Tahar Ben Jelloun est sans conteste l'écrivain marocain le plus renommé au monde. Bien avant ""La nuit sacrée"", suite de ""L'enfant de sable""| qui lui a valu le prix Goncourt en 1987| il avait su séduire les plus exigeants des lecteurs et critiques avec des romans des plus saisissants et indéfinissables les uns que les autres. ""Harrouda""| ""Moha le fou| Moha le sage"". Des romans/poèmes| tant Ben Jelloun ne peut être cantonné à un genre| lui qui interpelle l'oralité propre à la culture originelle pour détourner la langue d'écriture et la rendre plus belle que jamais| plus que jamais parlante| et porteuse."

Rima Hassan, soumise au régime d’Alger
Au Parlement européen, Rima Hassan a justifié son vote par le fait que Boualem Sansal n’est pas «un homme des Lumières» et que ses déclarations le rangent du côté de l’extrême droite. C’est une honte. Voter contre la demande de libération d’un écrivain innocent, arrêté de manière arbitraire, est un scandale.
Cette gauche française qui n’aime pas le Maroc
Aujourd’hui, c’est la gauche française qui remporte l’Oscar de la bêtise et de l’aveuglement. Si on s’en tient aux déclarations à l’emporte-pièce de l’eurodéputée Rima Hassan, on est atterré par tant d’ignorance et de clichés jetés à la figure d’un public qui ne comprend rien au monde arabe, et au Maghreb en particulier.
Une année sans mouton
Des rumeurs circulent en ce moment à propos d’une possible annulation du sacrifice des moutons lors du prochain Aïd Al-Adha, pour cause de sécheresse. Ce serait une excellente décision. Et cela pour plusieurs raisons.
D’Imsouane à la Moudawana
Il est tout à fait normal que des journalistes, des intellectuels, des hommes et femmes politiques discutent du projet de révision de la Moudawana. C’est important pour un pays qui se modernise et qui avance de plus en plus vers l’État de droit de disposer d’un Code du statut personnel en adéquation avec l’évolution de la société.
L’Intelligence artificielle a son roman
«Le Regard d’Aurea», un roman sur l’Intelligence artificielle écrit par Isaac Azancot, réussit à conjuguer une romance intime avec une réflexion profonde sur l’avenir technologique et éthique de l’humanité. La complexité scientifique est maîtrisée, sans occulter la dimension humaine, offrant un récit à la fois intellectuel et émotionnellement puissant. Un roman visionnaire qui ouvre le débat sur la coexistence homme-machine.
Tahar Ben Jelloun, à l’adresse de Boualem Sansal: «Je pense à toi»
Au même moment où le président algérien Abdelmadjid Tebboune tenait des propos ignobles sur Boualem Sansal, le qualifiant dans un discours, prononcé le dimanche 29 décembre, de «voleur», de «personne sans identité» et de «bâtard», Tahar Benjelloun a publié dans l’hebdomadaire français «Le Point» un texte où il s’adresse directement à l’écrivain franco-algérien. Nous le reproduisons avec l’accord de son auteur.
De l’influence
Là, nous sommes loin, très loin, de cette bande de trafiquants se disant «influenceurs», qui se font de l’argent en vendant du vent et se prenant pour des stars à travers les réseaux sociaux. Alors qu’au fond, leur activité est une sorte à peine déguisée de prostitution.
Boualem Sansal, encore et toujours
J’ai revu cette semaine l’excellent film oscarisé «La vie des autres», du cinéaste allemand Florian Henckel. Ce qui arrive aujourd’hui à notre ami Boualem Sansal est de cet ordre de cruauté.
Le petit Bachar
Comme un lâche, un pauvre type, sans dignité ni courage, il a pris la fuite. Ce n’est pas étonnant de la part d’un héritier de la barbarie telle qu’elle a été enseignée par son père. Bachar est un minable.
Une société normale
Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est comment des jeunes gens, ne manquant de rien, «fils de bonne famille», comme on dit, pouvant séduire les femmes qu’ils désirent, auraient violé une femme. Ils se seraient mis à trois pour commettre leur crime.