Face à une monnaie qui fond comme neige et à une économie qui avance à reculons, le régime d’Alger a dégainé l’arme fatale: la chasse aux «dinars parasites». La guerre sainte contre une monnaie jugée indisciplinée est déclarée et c’est tonton Tebboune qui va la mener. Car le problème, évidemment, n’est ni structurel, ni politique, ni lié à une gestion approximative. Non. Le vrai coupable, ce sont des dinars contre-révolutionnaires. On nous sert donc un nouveau concept, tout chaud, tout neuf, directement sorti des laboratoires créatifs d’El Mouradia. Tant qu’il reste des mots à inventer, la crise peut bien attendre. Après tout, quand on n’a plus de vision, il reste toujours l’imagination.