Le Royaume vient de rejoindre la liste des pays qui ont instauré un dispositif de contrôle aux frontières pour faire face à la prolifération de l’épidémie de la variole du singe.
Selon Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 22 août, après l’Égypte, l’Inde, l’Espagne, l’Italie, la Corée du Sud, entre autres pays qui ont instauré un contrôle aux frontières, tout particulièrement pour les personnes en provenance des zones touchées, le Maroc a décidé de prendre à son tour cette initiative.
Cependant, indique le quotidien qui cite des sources du ministère de la Santé, il ne s’agit pas pour le moment d’un contrôle renforcé qui implique des tests de dépistage sur toutes les personnes en provenance des pays connus pour la prolifération de cette maladie.
Le contrôle instauré, actuellement effectif dans tous les postes frontaliers aériens, terrestres et maritimes, concerne les personnes qui présentent déjà des symptômes d’infection: de la fièvre ou une éruption cutanée.
En même temps, poursuit le quotidien tout en citant les mêmes sources, les autorités sanitaires ont entrepris de sensibiliser les voyageurs marocains à destination des zones touchées à la nécessité de respecter les mesures de prévention.
Le Maroc a adopté, depuis 2022, un plan national de surveillance et de riposte à cette épidémie qui permet de détecter les personnes porteuses de la maladie à une étape précoce, explique Al Ahdath Al Maghribia.
Le Royaume, ajoute le quotidien, a également mis en place un protocole thérapeutique qui a montré son efficacité.
Selon Al Ahdath Al Maghribia, à ce stade de l’évolution de cette épidémie, les compagnies aériennes suivent avec attention la situation depuis l’instauration par l’OMS de l’état d’urgence sanitaire suite à la propagation, dans plusieurs pays africains, de cette maladie.
Royal Air Maroc fait partie des compagnies qui suivent de près l’évolution de la situation et reste attentive à une éventuelle décision de l’Association du transport aérien international, ainsi que du gouvernement marocain, en rapport à ce sujet.
L’OMS a récemment recommandé de lancer des campagnes de vaccination dans les zones où la maladie a été détectée.
L’organisation onusienne, rassurante, considère que «le Mpox n’est pas le nouveau Covid» et ce, selon la source d’Al Ahdath Al Maghribia auprès du ministère de la Santé, «qu’il s’agisse du clade 1 du Mpox, à l’origine de l’épidémie actuelle en Afrique centrale et orientale, ou du clade 2 du Mpox, à l’origine de l’épidémie de 2022 dans le monde».
«Nous en savons déjà beaucoup sur le clade 2. Il nous reste à en apprendre davantage sur le clade 1. Et nous savons comment lutter contre le Mpox» explique le quotidien, relayant cette déclaration émise par l’OMS.