Sa cellule, son quotidien, son moral… tout savoir sur la vie en prison de Saad Lamjarred

Condamné le 24 février 2023 à six ans de prison ferme, pour viol aggravé, par la Cour d’assises de Paris, Saad Lamjarred a été incarcéré le jour même. Selon son entourage, le célèbre chanteur marocain est détenu à la prison de La Santé à Paris, dans une cellule individuelle.

Cet établissement pénitentiaire est situé dans le quartier éponyme, à l’est de Montparnasse. Pouvant accueillir jusqu’à 920 détenus, ce centre de détention a été construit entre 1861 et 1867 avant de subir une série de rénovations au fil des années.

La même source explique que Saad Lamjarred ne bénéficie d’aucun traitement de faveur, mais jouit de tous les droits que lui accorde la loi française, à savoir, entre autres, le chauffage et un téléviseur.

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S’il est placé dans une cellule individuelle, le chanteur profite de ses promenades quotidiennes parmi les autres détenus.

Selon nos sources, il dispose également d’une carte de paiement rechargeable pour «cantiner», comme on dit dans le jargon des prisons. Cette carte lui permet de faire des courses à la cantine de l’établissement pénitentiaire.

Saad Lamjarred, en abstinence totale depuis bien longtemps, s’entretient avec sa femme et ses avocats chaque jour. Ces derniers lui rendent visite régulièrement.

Tapis de prière et Coran

Quid de son moral et son état psychologique? «Il n’a pas flanché depuis l’énoncé du verdict et il garde le moral», répond un de ses proches qui est au fait de ses nouvelles, heure par heure.

Saad Lamjarred passe ses journées à prier et à lire le Coran. Intimement convaincu de son innocence, il attend la phase de l’appel avec espoir.

«Aucune date n’a encore été fixée pour le procès en appel, mais sa défense prépare une solide ligne qui consiste d’abord à ce qu’il soit poursuivi en état de liberté», affirme notre source.

Pour rappel, le chanteur a fait appel de sa peine le 27 février, à l’issue d’un procès où 7 jurys sur 9 l’ont déclaré coupable de viol aggravé.

Il a écopé de six ans de prison ferme alors que le représentant du ministère public en réclamait 7.