PLF 2024: le budget du ministère de la Santé majoré de 9,1%

Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale. 

Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale.  . Khadija Sabbar / Le360

Le budget du ministère de la Santé et de la Protection sociale devrait s’établir à près de 30,7 milliards de dirhams en 2024, en hausse de 9,1% par rapport à celui de 2023, selon la note de présentation du projet de loi de finances de l’année prochaine (PLF 2024).

Le 23/10/2023 à 10h28

Cette hausse fera suite à l’augmentation opérée au titre de la loi de finances de 2023, dédiée essentiellement à la mise à niveau des infrastructures sanitaires, indique la note de présentation du projet de loi de finances de l’année prochaine (PLF 2024), publiée sur le site du ministère de l’Économie et des Finances.

De même, le ministère de la Santé et de la Protection sociale et les Centres hospitaliers universitaires (CHU) ont bénéficié d’une augmentation importante des postes budgétaires au cours des dernières années, fait savoir la même source, précisant que 5.500 postes budgétaires seront accordés au titre du PLF 2024, ce qui portera le total des créations sur la période 2017-2024 à près de 42.700 postes, dont 35.500 postes au profit du département de la Santé.

D’après la note de présentation, l’année 2024 sera marquée par la mise en œuvre d’une série d’actions qui s’inscrivent dans le cadre du chantier de refonte du système national de santé, dont la réalisation de projets objet de conventions signées devant le roi Mohammed VI.

Il s’agit également de la prise en charge des dépenses d’investissement liées aux travaux de construction et d’équipements des nouveaux CHU, la mise à niveau des établissements de soins de santé primaires (ESSP) au niveau national et la mise en place du système d’information intégré.

Les actions couvrent également la poursuite de l’exécution du programme de mise à niveau des infrastructures et des équipements sanitaires, en accompagnement de la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), ainsi que le démarrage des travaux de nouveaux projets d’infrastructures hospitalières, la mise en service de plusieurs hôpitaux en cours d’achèvement et le lancement des études relatives à différents projets d’infrastructures hospitalières.

Par Le360 (avec MAP)
Le 23/10/2023 à 10h28