Lycée Léon l’Africain de Casablanca. Au MAMUN, les élèves s’affirment

Azouz Begag, ancien ministre français et Ouadih Dada, invités de marque des élèves organisateurs de la troisième édition du MAMUN au Lycée Léon l'Africain de Casablanca.

Le 30/04/2024 à 15h19

VidéoEt de trois pour le MAMUN, un événement conçu par les élèves et pour les élèves. Cette manifestation sur trois jours sur le nouveau site de l’annexe Domaine d’Anfa du Lycée Léon l’Africain de Casablanca a pris fin samedi 27 avril. La cérémonie d’ouverture a été marquée par des discours inspirants et la présence de l’ancien ministre français Azouz Begag et du journaliste et présentateur télé Ouadih Dada.

Le Lycée Léon L’africain, sur son nouveau site de l’annexe Domaine d’Anfa, a abrité la troisième édition du programme MAMUN, model of United nations, une reproduction des instances de l’ONU par les élèves de 3 lycées français au Maroc : Léon l’Africain, Lyautey et Paul Valéry.

L’institution hôte et organisatrice de l’événement fait partie du groupe Education Development Company (EDC), premier opérateur dans le secteur de l’enseignement privé au Maroc et qui dispose du plus grand réseau d’établissements scolaires. De par son expertise, EDC s’est positionné sur différents types d’enseignement et a élargi son offre en créant ainsi un programme unique en son genre dont MAMUN fait partie.

«Il y a des élèves d’écoles publiques marocaines qui sont parrainés, des élèves du système bilingue privé, des élèves du réseau AEFE, mais aussi de lycées parisiens répartis en 17 commissions pour débattre à la manière onusienne de sujets d’actualité et parvenir à des résolutions. Le grand thème de cette année c’est le développement durable», affirme Sophie Vauthier, enseignante certifiée d’anglais et détachée du ministère français de l’éducation nationale dans une déclaration pour Le360.

Pour sa part, Sarah Fadil, directrice du comité d’organisation, explique que «cette troisième édition s’intéresse à une thématique qui est très différente de celles des autres éditions, le développement durable, qui est une préoccupation internationale. Chaque comité a planché sur un des objectifs de l’ONU, ce qui rend les objectifs plus pertinents et plus faciles pour les élèves. On ne s’est pas intéressé uniquement à l’Occident, mais aussi à l’Afrique, l’Amérique du Sud, l’Asie».

Le MAMUN est une réelle occasion pour les élèves participants, pour la plupart, ceux de la seconde et de la terminale de s’imposer et de montrer leur talent oratoire. Le 26 avril, jour de l’inauguration de cette troisième édition du MAMUN, l’auditoire était impressionné par la qualité des discours de ces élèves, leur prestance et leur aisance dans la communication devant un public nombreux et tout ouïe.

«C’est un projet qui repose sur le travail des élèves et non pas sur celui des professeurs. Il a été fondé il y a deux ans par des lycéens qui étaient en terminale à l’époque et qui depuis se sont assurés de rendre ce projet ancré dans la durée et qui sera pérenne dans les prochaines années», déclare le lycéen en terminale Ghali Kadiri. Et de poursuivre: «Nous avons un secrétariat formé uniquement d’élèves, qui sera élu tous les ans et qui va se charger de l’organisation et s’occupera de tout l’aspect de la logistique de la conférence. L’organigramme est décliné en plusieurs catégories, plusieurs équipes».

Le MAMUN, dans sa troisième édition, sur trois jours, a vu la présence de plusieurs personnalités aux parcours inspirants. Parmi eux, Azouz Begag, écrivain et ancien ministre français dans le gouvernement Dominique De Villepin ainsi que le journaliste présentateur Ouadih Dada.

Des lycéens parisiens, du Lycée Henri IV et Louis Le Grand à Paris étaient aussi présents. «Nous préparons cet événement depuis le mois d’août. On avait un emploi du temps très détaillé, toutes les semaines jusqu’au jour J. Nous nous sommes réparti les tâches», déclare la secrétaire générale Hibat Allah Essaid.

Cette édition a été un véritable succès et les lycéens ont hâte de se retrouver pour ce rendez-vous devenu incontournable!

Par Qods Chabâa et Khalil Essalak
Le 30/04/2024 à 15h19