Taza: une sage-femme décapite un bébé durant l’accouchement

Un nouveau-né.

Revue de presseUne sage-femme de l’hôpital Ibn Baja de Taza a décapité un nouveau-né en tirant violemment sur sa tête pendant l’accouchement. Cet article est une revue de presse d’Assabah.

Le 17/05/2024 à 22h28

Décidément, les scandales se succèdent et se ressemblent à l’hôpital Ibn Baja de Taza qui accumule aussi bien les délits de corruption que les mauvaises prestations médicales.

La dernière en date est dramatique. Au cours d’un accouchement, la tête d’un nouveau-né s’est détachée de son corps, rapporte Assabah du week-end des 18 et 19 mai. Ce scandale s’est répandu comme une trainée de poudre sur la Toile. «La sage-femme a littéralement décapité le nouveau-né en tirant violemment sur sa tête tandis que le reste de son corps est resté bloqué à l’intérieur du ventre de la mère», précise l’auteur d’un post sur Facebook.

Les internautes qui ont relayé massivement cette information ont dénoncé l’absence de conscience professionnelle chez certaines sages-femmes dans le milieu rural. Dès qu’ils ont été Informés de ce drame, des acteurs de la société civile, dont l’antenne de l’Association marocaine de droits de l’homme à Taza, se sont rendus, jeudi dernier, au service de la maternité. Ils ont rencontré la sage-femme et les soignants ayant pris part à cet accouchement qui ont confirmé le déroulement du drame. D’après l’un des acteurs de la société civile, les cadres de ce service ont indiqué que le bébé était mort depuis plusieurs jours dans le ventre de sa mère.

Quant à la sage-femme, elle a déclaré que le médecin traitant de la mère l’avait informée que le bébé était mort bien avant le déroulement de l’accouchement. Un communiqué de l’association des droits de l’homme a indiqué que la directrice de l’hôpital a fait savoir à ses représentants qu’une enquête administrative était en cours.

De son côté, le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour determiner les circonstances de ce drame. Un drame qui s’ajoute à une série embarrassante d’autres affaires, parmi lesquelles l’arrestation de l’ancien directeur de l’hôpital et de ses collaborateurs condamnés pour corruption et escroquerie.

Par Hassan Benadad
Le 17/05/2024 à 22h28