Lors de sa conférence hebdomadaire, Mustapha Baïtas est venu à la rescousse du ministre de la Santé – qui n’a, jusqu’à présent, pas communiqué avec la presse indépendante sur ce sujet essentiel – en informant de la mise en place «d’un système de vigilance et de suivi au niveau du Centre national des opérations d’urgence de santé publique et des 12 centres régionaux d’urgence sanitaire».
Cette initiative sera précédée d’une large campagne de sensibilisation visant à promouvoir la vaccination et à rattraper les retards observés. Cette campagne ciblera particulièrement «les groupes concernés par la vaccination, tels que les parents, les enseignants, les professionnels de santé et les autorités publiques».
Par ailleurs, un système de «coordination avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et des Sports, ainsi qu’avec le ministère de l’Intérieur» sera instauré afin de vérifier l’état vaccinal des enfants de moins de 18 ans.
Durant cette campagne, l’État prendra en charge «les cas recensés et la vaccination des contacts proches», a précisé Mustapha Baïtas. Il a également exhorté les citoyens à ne pas se laisser influencer par les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux à propos de la vaccination.
Lire aussi : Rougeole. À Tanger, les familles affluent dans les centres de santé pour vacciner leurs enfants
«La campagne de vaccination contre la rougeole, qui a débuté en octobre dernier, se poursuit actuellement dans les centres de santé», a-t-il ajouté. Enfin, le porte-parole a lancé un appel à toutes les forces vives, aux acteurs et aux médias pour qu’ils s’opposent à la désinformation et aux rumeurs mettant en doute l’efficacité et l’importance des vaccins.
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte