Ce qui devait être une simple journée de détente en famille s’est transformé en cauchemar insoutenable. Ghita, une fillette de quatre ans, lutte actuellement pour sa survie dans une clinique privée de Casablanca, après avoir été violemment percutée par un véhicule 4x4 remorquant un jet-ski sur la plage de Sidi Rahal.
Une journée d’été qui vire au drame
Le dimanche 15 juin 2025, Ghita, une fillette de 4 ans tout juste arrivée d’Italie avec sa famille pour les vacances d’été, profitait d’une journée ensoleillée sur la plage aux côtés de ses parents, oncles et tantes. Son père, soucieux de sa sécurité, lui avait creusé une petite fosse à l’écart du rivage pour qu’elle puisse y jouer tranquillement.
Mais à 16h10, alors qu’il s’éloigne un instant pour se désaltérer, l’irréparable se produit. Un véhicule tout-terrain de type Volkswagen Touareg, tractant un jet-ski, surgit sur la plage à vive allure. Il percute la petite Ghita. La roue arrière du 4x4 lui roule sur la tête, immédiatement suivie du passage du jet-ski.
«J’ai voulu courir, mais mes jambes m’ont lâché... J’ai rampé pour la rejoindre», raconte le père, bouleversé. «Il y avait du sang partout, son crâne était ouvert, sa mâchoire inférieure déplacée… C’était irréel».
Ghita, une fillette de 4 ans, a été percutée par un 4x4 sur la plage de Sidi Rahal.
La fillette transportée et opérée en urgence
Sous le choc, le père n’attend pas les secours. Il installe lui-même sa fille grièvement blessée dans le véhicule responsable de l’accident et fonce vers Casablanca. À l’arrivée, les médecins diagnostiquent une fracture du crâne, un saignement interne et des lésions du tissu cérébral, nécessitant une intervention chirurgicale immédiate.
Une tragédie qui met en lumière le chaos sur les plages
Ce drame ravive les interrogations sur la sécurité des plages marocaines, notamment à Sidi Rahal, où des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des véhicules motorisés circulant librement sur le sable, en l’absence apparente de contrôle ou de réglementation.
«Je n’arrive plus à rentrer chez moi... Ma santé mentale est détruite... Je veux que justice soit faite pour ma fille», déclare le père de Ghita, encore sous le choc.
Pendant ce temps, la petite Ghita lutte pour sa survie, entre soins intensifs et espoirs suspendus aux prières d’une famille anéantie. Sur les réseaux sociaux, l’émotion est palpable: de nombreuses voix réclament désormais l’interdiction stricte de la circulation de véhicules motorisés sur les plages.