Aïd Al-Adha: dans une ferme à Casablanca, le mouton le plus cher est à 15.000 dirhams

L’Aïd Al-Adha est là, et le mouton le plus cher, le fameux Sardi, est en vente à 15.000 dirhams.

Le 24/06/2023 à 12h32

VidéoDans une ferme de Casablanca, l’opulence se mesure en kilogrammes et en dirhams. L’Aïd Al-Adha est là, et le mouton le plus cher, le fameux Sardi, est en vente à 15.000 dirhams. Les images.

À l’approche de l’Aïd Al-Adha, les fermes marocaines se transforment en véritables marchés animés. Le prix d’un mouton est à la hauteur de l’importance de la célébration, atteignant des sommets dans certains cas. «Les prix varient en fonction du poids du mouton», souligne un éleveur de la région de Casablanca, où l’ovin le plus cher, le Sardi, est vendu à 15.000 dirhams.

Le Sardi, c’est un peu le diamant de la bergerie. «Plus le mouton pèse, plus le prix grimpe», déclare un éleveur, presque comme une évidence. Le Sardi, véritable titan de 140 kilos, s’échange entre 10.000 et 15.000 dirhams, et il vaut chaque centime. Il n’est pas seulement massif, il est aussi délicieux, et c’est là que réside le secret de son prix d’or. Sa robustesse, sa belle apparence et la qualité de sa viande le rendent particulièrement attrayant pour les acheteurs en quête d’une bête de sacrifice d’exception pour l’Aïd Al-Adha, explique un autre vendeur.

«Des hausses sont à noter, en raison de l’inflation», admettent les éleveurs. En effet, le coût de l’élevage et des aliments pour bétail a considérablement augmenté, impactant directement le prix de vente des moutons sardis. Cependant, même si le coût peut sembler exorbitant pour certains, l’engouement pour ces moutons ne faiblit pas, signe de leur valeur incontestée lors de l’Aïd Al-Adha. C’est une star qui vaut son pesant d’or.

Entre poids, qualité de la viande et prix, le Sardi continue de régner en maître sur le marché de l’Aïd Al-Adha. Un mouton à 15.000 dirhams? Pour les amateurs de cette race ovine, c’est un investissement pour perpétuer une tradition et célébrer une fête dans toute sa splendeur.

Par Fatima Zahra El Aouni et Khalil Essalak
Le 24/06/2023 à 12h32