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En vue de renforcer son troupeau dont une bonne partie a été décimée par la sécheresse, le Maroc a décidé de se tourner vers l’Australie pour s’approvisionner en bétail, au cours des prochains mois.

Jusque là dominée par l’élevage traditionnel, l’aviculture du Niger ambitionne de produire suffisamment pour palier les exportations qui représentent près de 70% de la consommation locale. C’est pour apporter sa pierre à l’édifice que l’ONG «Poulailler du pays» organise la première la semaine de la volaille du 24 au 30 décembre à Niamey. Le cheptel avicole compte 9,5 millions de têtes, soit le second en importance après celui des petits ruminants.

À Mediouna, l’heure est au recensement du cheptel, conduit par le ministère de l’Agriculture. L’opération, qui se poursuit jusqu’à la fin de ce mois de décembre, a pour objectif de dresser un état des lieux détaillé des effectifs et des types d’animaux présents dans la région.

En invitant le premier exportateur mondial de bétail, le Brésil, au 3e sommet de l’élevage d’Abidjan, la Côte d’Ivoire qui importe annuellement jusqu’à 170 milliards de FCFA en produits animaliers, a posé un jalon supplémentaire vers son autosuffisance en ressources animales qu’elle compte atteindre à l’horizon 2030. En 2023, le Brésil était à l’origine de 21 % des volumes échangés sur le marché mondial de la viande bovine

Face à des épisodes successifs de sécheresse qui ont mis à mal le cheptel, le Maroc s’est tourné vers l’importation de viandes fraîches, congelées ou réfrigérées. Une mesure qui, selon Rachid Benali, président de la Comader, «permettra de stabiliser le marché et d’alléger la pression sur le pouvoir d’achat des ménages».

Nouakchott abrite, du 6 au 8 novembre, un forum pour faire le point sur une décennie d’actions au profit des communautés pastorales et agropastorales. Dans les pays du Sahel, sur 3 millions de km², 20 millions de personnes dépendent directement de cette activité prise dans la tourmente des conflits armés et du changement climatique.

Le ministère de l’Agriculture, en coordination avec les professionnels, a pris une série de mesures pour apaiser la flambée des prix. Mais rien n’y fait: les prix au marché de gros de Casablanca ont atteint des niveaux record, avec 110 dirhams/kg pour la viande ovine et 85 à 90 dirhams pour la viande bovine. une revue de presse de Finances News Hebdo.

Les récentes pluies ont apporté du réconfort aux agriculteurs de l’Oriental qui entrevoient la prochaine saison agricole avec optimisme après plusieurs années de sécheresse.

Depuis quelques semaines, une pression inflationniste s’est emparée du marché des viandes rouges, dont le kilo atteint actuellement des niveaux record. Comment en est-on arrivé là? Une revue de presse d’Al Akhbar.