Cela fait un peu plus d’un mois que le Maroc a été frappé par le terrible séisme d’Al Haouz. Au-delà des pertes déplorables, de la tristesse et la peine qu’elle a engendrées partout dans le Royaume, cette tragédie a également eu le mérite de démontrer certaines valeurs de la société marocaine et qui constitue les bases qui font les fondements d’un Etat historique et qui se développe.
Dans son édition du lundi 16 octobre, Assabah consacre son édito à cette terrible tragédie, sur laquelle le souverain est revenu lors de son discours d’ouverture de l’année législative. Le roi Mohammed VI a tenu à le commencer avec ce sujet, au regard des leçons et des messages que ce séisme a laissés.
«Revenant sur la tragédie, le roi la qualifiée un des plus grands défis que le Royaume et le peuple marocain ont relevés. Et il faut dire que le pays s’en est plutôt bien sorti, puisqu’il a réussi à transformer cette terrible tragédie en une occasion de prouver au monde entier la différence entre des nations ancestrales qui évoluent et se développent grâce aux valeurs partagées par leurs populations et des Etats fabriqués dans les cuisines de pays impériaux», souligne Assabah.
Pour le quotidien, il faut voir en ces valeurs témoignées par les Marocains même lors des moments les plus pénibles une illustration de ce qui constitue un bouclier qui permet à notre nation de relever les plus grands défis et faire face aux plus dures crises. C’est aussi ce qui renforce la cohésion sociale et l’unité nationale, chose qui fait sans doute le véritable capitale du Royaume… un capital qu’il faudra préserver à tout prix.
Dans le même registre l’édito d’Assabah explique que ces valeurs marocaines n’auraient jamais pu être la vraie force de notre pays sans qu’il y ait un attachement sans faille des Marocains à l’identité de leur pays, une identité construire autour d’un Islam modéré, une monarchie qui fait l’unanimité et un amour profond pour le pays.
Le quotidien ne manque pas l’occasion de faire le lien avec ces valeurs qui font de nouveau la Une, et l’un des projets sociétaux les plus importants que s’apprête à lancer le Maroc, à savoir celui du Code de la famille. Une réforme qui, rappelle la même source, ne peut atteindre les objectifs attendus, notamment en matière de cohésion de la famille, sans une véritable cohésion sociale, et c’est ce sur quoi a également insisté le souverain. C’est pourquoi il a fait de ce discours d’ouverture de l’année parlementaire une occasion d’appeler à l’accélération du chantier de la couverture sociale généralisée.