«La position américaine est claire et sans équivoque». C’est par ces mots directs et sans détours que Massad Boulos a entamé son intervention sur Medi1 TV. Conseiller spécial pour l’Afrique du président américain Donald Trump, cet émissaire de premier plan a souhaité mettre un terme à toute interprétation erronée ou lecture détournée de la position des États-Unis sur la question du Sahara.
«Cette position, nous l’avons exprimée à maintes reprises de manière claire, tout comme l’a fait clairement le secrétaire d’État Marco Rubio. Il s’agit de la même position exprimée par le président Donald Trump à Sa Majesté le roi Mohammed VI au sujet de la reconnaissance pleine et entière par les États-Unis d’Amérique de la souveraineté du Maroc sur le Sahara et du soutien américain au plan d’autonomie présenté par le Maroc comme seule solution à ce différend», a-t-il expliqué.
Massad Boulos a tenu à prévenir contre toute tentative de remise en question ou d’altération de cette position. «Cette question ne souffre d’aucune ambiguïté, et toute autre information véhiculée relève de simples approximations erronées et sans fondement», a-t-il insisté. «Aucune déclaration ne doit être exploitée hors de son contexte ou réinterprétée en dehors de ce contexte clair», a-t-il encore ajouté, balayant ainsi toute rumeur qui viendrait brouiller le message de Washington.
Le ton est posé, mais ferme: pour les États-Unis, le plan d’autonomie proposé par le Maroc reste la seule voie viable pour une résolution durable de ce différend. «Nous soutenons entièrement la proposition marocaine d’autonomie, qui est sérieuse, crédible et réaliste, en tant que seule solution juste et définitive», a rappelé Massad Boulos, reprenant la formulation utilisée par le secrétaire d’État Marco Rubio.
Un partenariat stratégique enraciné dans l’histoire
Les propos du conseiller spécial pour l’Afrique du président américain ont mis en lumière la profondeur des relations bilatérales entre les États-Unis et le Maroc, deux nations unies par une histoire diplomatique ancienne et un intérêt commun pour la stabilité régionale.
«Nous soulignons la solidité du partenariat maroco-américain dans le renforcement de la paix et de la sécurité, sous la direction du président Trump et de Sa Majesté le roi Mohammed VI», a-t-il déclaré, tout en affirmant que les États-Unis considèrent le Maroc comme un partenaire stratégique dans la région, avec lequel l’alliance s’inscrit dans une vision globale de coopération régionale.
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«C’est dans cette optique que nous travaillons à mettre en œuvre la vision commune du président Trump et de Sa Majesté concernant la résolution de la question du Sahara, mais aussi le développement et le renforcement des relations bilatérales», a-t-il poursuivi.
À cet égard, Massad Boulos a annoncé «une visite officielle très prochainement au Maroc», durant laquelle des entretiens approfondis seront menés. Cette visite sera l’occasion de «discuter de questions régionales, africaines, moyen-orientales et arabes».
Le conseiller spécial a rendu hommage à la stature régionale du Royaume, qu’il a décrite comme «essentielle et stratégique». «Il ne fait aucun doute que le Maroc joue un rôle très important, central et stratégique. C’est un rôle que le Maroc a toujours assumé historiquement», a-t-il affirmé.
Et d’ajouter: «que ce soit en Afrique ou dans les affaires arabes et moyen-orientales, le Maroc et Sa Majesté ont toujours joué un rôle actif et fondamental». Ce rôle, Washington le reconnaît, l’encourage et compte s’appuyer sur lui pour construire des équilibres régionaux durables.
Le Maroc, «un partenaire fiable»
Enfin, Massad Boulos a tenu à adresser un message direct au peuple marocain, en des termes empreints d’amitié et de confiance: «Nous saluons nos frères et sœurs du Maroc qui est, comme je l’ai dit, un pays cher à nos cœurs, un allié stratégique et un partenaire fiable pour les États-Unis».
«Nous espérons encore plus de prospérité dans cette relation exceptionnelle. Et, si Dieu le veut, il y aura bientôt des avancées dans différents domaines, toujours vers le progrès et le renforcement de cette relation», a-t-il conclu.
