Présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, la réunion de ce vendredi 2 septembre a eu lieu en présence de la ministre des Finances, Nadia Fettah, du ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, et du ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa.
Les échanges ont porté sur les orientations stratégiques de l’enseignement supérieur, y compris l'état d'avancement du dialogue sectoriel, lit-on dans un message publié sur la page Facebook du chef de gouvernement.
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Il a été également question d’aborder les préparatifs précédant le dialogue sectoriel, dans le cadre du deuxième round du dialogue social, dont le lancement est prévu le 14 septembre prochain, ajoute la même source.
Il va sans dire que la réforme du statut de l’enseignant-chercheur et les revendications salariales qui en découlent, figuraient bien au menu des discussions lors de la réunion de ce vendredi 2 septembre. A l’heure où nous mettons en ligne, rien n’a encore filtré sur les conclusions apportées à ce sujet. «Les discussions ne sont pas rompues. Le dialogue se poursuit», assure une source proche du dossier.
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«C’est une excellente réunion qui a duré deux heures et demie et qui a permis de valider les contours de tous les axes du Pacte ESRI 2030», a affirmé le ministre de tutelle, Abdellatif Miraoui, interrogé par Le360.
Et d’ajouter: «Nous avons discuté de tous les projets liés à l’enseignement supérieur, y compris le statut de l’enseignant-chercheur. Il nous reste encore quelques retouches à faire. La réussite de la réforme est dans la gouvernance, le statut et la pédagogie de la recherche. Nous travaillons sur tous les axes. Je suis très optimiste».
Le projet de réforme du statut de l’enseignant-chercheur prévoit, entre autres, une revalorisation des indemnités des enseignants-chercheurs, allant de 2.000 dirhams pour les professeurs assistants, jusqu’à 4.000 dirhams pour les professeurs de l'enseignement supérieur (à raison de 3.000 dirhams pour les professeurs habilités).
Selon les projections du ministère de l'Enseignement supérieur, une revalorisation des indemnités des enseignants-chercheurs, telle que réclamée par le Snesup, devrait coûter un budget additionnel immédiat de l'ordre de 2 milliards de dirhams.