Enseignement supérieur: à la veille de la rentrée, Akhannouch réunit Miraoui, Fettah et Lekjaa

Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, a présidé, une réunion consacrée à l’enseignement supérieur, vendredi 2 septembre 2022, à Rabat.

Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, a présidé, une réunion consacrée à l’enseignement supérieur, vendredi 2 septembre 2022, à Rabat. . DR

Comme annoncé précédemment, le chef du gouvernement a présidé, ce vendredi 2 septembre 2022, à Rabat, une réunion consacrée à l’enseignement supérieur. A la veille de la rentrée universitaire, l’arbitrage de Aziz Akhannouch au sujet des revendications salariales des enseignants chercheurs sera décisif.

Le 02/09/2022 à 18h13

Présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, la réunion de ce vendredi 2 septembre a eu lieu en présence de la ministre des Finances, Nadia Fettah, du ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, et du ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa.

Les échanges ont porté sur les orientations stratégiques de l’enseignement supérieur, y compris l'état d'avancement du dialogue sectoriel, lit-on dans un message publié sur la page Facebook du chef de gouvernement.

Il a été également question d’aborder les préparatifs précédant le dialogue sectoriel, dans le cadre du deuxième round du dialogue social, dont le lancement est prévu le 14 septembre prochain, ajoute la même source.

Il va sans dire que la réforme du statut de l’enseignant-chercheur et les revendications salariales qui en découlent, figuraient bien au menu des discussions lors de la réunion de ce vendredi 2 septembre. A l’heure où nous mettons en ligne, rien n’a encore filtré sur les conclusions apportées à ce sujet. «Les discussions ne sont pas rompues. Le dialogue se poursuit», assure une source proche du dossier.

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«C’est une excellente réunion qui a duré deux heures et demie et qui a permis de valider les contours de tous les axes du Pacte ESRI 2030», a affirmé le ministre de tutelle, Abdellatif Miraoui, interrogé par Le360.

Et d’ajouter: «Nous avons discuté de tous les projets liés à l’enseignement supérieur, y compris le statut de l’enseignant-chercheur. Il nous reste encore quelques retouches à faire. La réussite de la réforme est dans la gouvernance, le statut et la pédagogie de la recherche. Nous travaillons sur tous les axes. Je suis très optimiste».

Le projet de réforme du statut de l’enseignant-chercheur prévoit, entre autres, une revalorisation des indemnités des enseignants-chercheurs, allant de 2.000 dirhams pour les professeurs assistants, jusqu’à 4.000 dirhams pour les professeurs de l'enseignement supérieur (à raison de 3.000 dirhams pour les professeurs habilités).

Selon les projections du ministère de l'Enseignement supérieur, une revalorisation des indemnités des enseignants-chercheurs, telle que réclamée par le Snesup, devrait coûter un budget additionnel immédiat de l'ordre de 2 milliards de dirhams.

Par Wadie El Mouden
Le 02/09/2022 à 18h13

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Il faut que le ministre soit très exigeant envers des professeurs qui ne publient et n encadrent jamais en plus ils bénéficient de passage de grade en grade de manière normale en 8 ans. Beaucoup de PES n ont jamais publié 1 seul article et concentrent leurs volumes horaires en 3 mois. Les professeurs qui encadrent et publient sont marginalisés

Bonne initiative ce nouveau statut mais condition que 1) le passage de grade en grade se fait uniquement selon la production scientifique 2) kl faut arrêter le passage normal en 8 ans sans aucun article scientifique 3) trop d enseignants habitent à des centaines de kms de la fac dans laquelle ils enseignent 4) trop de professeurs habitent à l étranger et concentrent le volume horaire en 3mois

Maintenant c’est Akhannouch qui fait la politique du ministère de l’enseignement supérieur. C’est une grande erreur que d’augmenter les salaires de cette façon, ce qui va couter beaucoup à l’État. Le problème en réalité n’est pas dans les salaires, qui sont d’ailleurs les plus élevés de toute la région, mais il est ailleurs. On fait le jeu des syndicats et on bricole. Il faut un remaniement urgent pour sauver ce qu’il y’a à sauver dans l’enseignement supérieur pour mettre en place quelqu’un qui a une vision et qui ne perd pas toute une année dans les futilité et qui s’est mis à dos l’ensemble de la communauté universitaire. Si non, il faut enterrer définitivement les ambitions du pays en terme d'enseignement supérieur et de la recherche de qualité.

Je ne sais pas à quel titre et à quel solde vous avancez une telle absurdité de comment...mais primo ce n'est pas une augmentation de salaire mais une revalorisation. Sûrement vous l ignorez mais les salaires des profs universitaires est gelé depuis 1997! Faîtes le compte et si vous avez qlq connaissances même primaires du niveau d inflation sur 26 ans vous changerez peut-être d avis sinon votre opinion émane de personne disons simplement inculte...

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