Le bruit généré par les hélices des avions ATR de la RAM va bientôt disparaître des vols entre le Maroc et la péninsule ibérique. La compagnie nationale a décidé de ne plus utiliser ces appareils turbopropulseurs pour ses liaisons desservant deux villes espagnoles (Malaga et Valence) et deux autres cités portugaises (Lisbonne et Porto). Sur ces quatre routes, les ATR 72-600 (72 sièges) seront remplacés par des Boeing 737 (157 sièges) et/ou des jets Embraer E190 (100 sièges) et ce, à partir du 1er juillet prochain.
Ces modifications apportées au plan de flotte offrent à RAM la possibilité de proposer des sièges supplémentaires et répondre ainsi à la forte demande sur ces lignes. Sans compter les gains de temps qui en découlent, les B-737 et les Embraer mettent 50 minutes pour faire le trajet Casablanca-Malaga contre 1h40 à bord des ATR.
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Né de l’union d’Airbus avec l’italien Leonardo, ATR reconnaissable à ses appareils à hélices, est le plus économique des avions régionaux à courtes distances. La RAM possède six unités de la série ATR -600, réceptionnées entre 2011 et 2018. Celles-ci ne seront pas mises à la retraite puisqu’elles vont continuer à assurer les lignes domestiques de la compagnie nationale.
«L’appareil a fait ses preuves au Maroc et offre à nos passagers une cabine confortable. C’est un bon avion qui vient compléter notre flotte de monocouloirs et qui nous permettra de mieux adapter notre capacité au marché national et régional, en offrant plus d’options de vol à nos passagers», avait déclaré Abdelhamid Addou, PDG de RAM, lors de l’annonce de la commande du sixième et dernier ATR, en novembre 2018.