Les nouvelles ambitions de l’Office des changes

Le siège de l'Office de changes, à Rabat.

Revue de presseL’Office des Changes met en œuvre une nouvelle feuille de route ambitieuse visant à moderniser ses missions et à renforcer son rôle dans le développement économique national. Structurée autour de six axes clés, cette stratégie promet une transformation profonde de l’institution, alliant simplification réglementaire, digitalisation, contrôle intelligent et gouvernance responsable. Cet article est une revue de presse tirée de Finances News Hebdo.

Le 02/07/2025 à 18h22

Dans un contexte économique mondial en pleine mutation, l’Office des Changes s’engage résolument à moderniser ses missions et à renforcer son rôle stratégique au service de l’économie nationale.

Élaborée à travers une démarche participative impliquant divers acteurs, une nouvelle feuille de route vient traduire la volonté de faire de l’institution un levier de développement économique, tout en veillant à la préservation des équilibres extérieurs, comme le souligne une note officielle publiée récemment, indique le magazine Finances News Hebdo.

Cette stratégie, structurée autour de six axes prioritaires, incarne une vision renouvelée de l’action publique dans le domaine de la réglementation des changes. Elle vise à conjuguer innovation, efficacité et proximité avec les usagers.

Driss Bencheikh, Directeur général de l’Office des Changes, a souligné que ce plan s’appuyait sur les acquis des programmes précédents, tout en intégrant les évolutions rapides des environnements national et international.

«Notre ambition est d’aligner les priorités institutionnelles sur les attentes des usagers, tout en répondant avec agilité aux défis émergents», a-t-il expliqué.

Le premier axe, relève Finances News Hebdo, porte sur l’innovation réglementaire.

Il s’agit de simplifier le cadre réglementaire en vigueur afin d’en renforcer la clarté, la lisibilité et l’accessibilité.

Cette démarche vise à faciliter la compréhension et l’application des règles pour l’ensemble des acteurs économiques, contribuant ainsi à un climat des affaires plus transparent et attractif.

Le deuxième axe concerne le développement d’un contrôle intelligent des flux financiers.

Plutôt que de s’appuyer sur des contrôles systématiques, l’Office souhaite mettre en place un dispositif ciblé, basé sur l’analyse des zones à risque, afin d’assurer une surveillance efficace et adaptée.

Ce modèle de contrôle, plus agile, doit renforcer la confiance des partenaires économiques tout en protégeant la résilience de l’économie nationale.

Par ailleurs, le troisième axe met l’accent sur la modernisation de la production statistique, écrit-on.

En renforçant la fonction statistique, l’Office entend fournir des données précises et pertinentes, qui sont indispensables à une prise de décision éclairée, tant pour les autorités publiques que pour les acteurs privés.

Cette souveraineté informationnelle devient un enjeu crucial dans un environnement où les décisions économiques reposent de plus en plus sur l’analyse des données.

Le quatrième axe est consacré à la transformation digitale.

L’accélération de la transition numérique est une priorité majeure, accompagnée d’un renforcement de la cybersécurité.

Cette digitalisation vise à optimiser les processus internes de l’Office tout en améliorant les services offerts aux usagers, dans un souci de modernité et d’efficacité.

L’amélioration de l’expérience usager constitue le cinquième axe de cette feuille de route.

En privilégiant la simplicité, la proximité et la co-construction, l’Office des Changes souhaite repenser sa relation avec les citoyens et les entreprises.

Il s’agit de créer un dialogue plus fluide et constructif, où les besoins des usagers sont au cœur des préoccupations.

Le sixième axe cible une gouvernance responsable et durable.

L’objectif est d’instaurer des mécanismes de gouvernance transparents, éthiques et adaptés aux exigences du développement institutionnel.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’efficacité et de pérennité, au service de la mission confiée à l’Office.

Par Lamia Elouali
Le 02/07/2025 à 18h22