L’usine Renault Group de Tanger annonce l’entrée en production du Dacia Jogger, premier véhicule hybride fabriqué au Maroc. C’est ce qu’indique le quotidien Les Inspirations Eco précisant qu’en accueillant ce projet industriel d’envergure, le site tangérois a intégré une trentaine de robots au niveau des départements de montage et de tôlerie. En prime, une capacité installée pouvant atteindre 120.000 unités/an.
«Par ailleurs, plus de 2.500 collaborateurs, dont 700 dédiés spécifiquement à l’habilitation électrique, ont reçu des formations ad hoc», lit-on. Ce «leap forward» marque ainsi une «démarche environnementale proactive» du groupe.
Destiné à la fois aux marchés national et européen, le Dacia Jogger se décline en versions 5 et 7 places. Entre le break et le crossover, il affiche 4,55 mètres de long et peut répondre aux besoins des familles et des professionnels. Le modèle fera son entrée dans les showrooms marocains de Dacia le 20 septembre prochain, pour la version diesel. La version hybride viendra compléter l’offre avant la fin de l’année. Les tarifs de lancement démarrent à 190.900 dirhams.
«Ce véhicule familial polyvalent et abordable incarne la success-story de Dacia en Europe. Aujourd’hui, nos bases industrielles dans le Royaume viennent appuyer ces belles performances. L’usine de Tanger fait preuve d’efficacité sur le plan industriel et permettra de répondre à la demande, tant à l’export que sur le marché national marocain», a réagi le numéro un de la marque qui figure en tête des charts européens», souligne Denis Le Vot, directeur général de Dacia à l’international,
La Dacia Sandero, produite à Tanger sur la même ligne que le nouveau venu, est le premier véhicule vendu aux particuliers en Europe, et ce depuis 2017. Avec un taux d’intégration locale de 65,5% et un chiffre d’affaires de sourcing local de 2,06 milliards d’euros en 2023 (+11 % versus 2022), Renault Group Maroc dépasse les engagements pris auprès du Maroc.
Pour rappel, les objectifs sur la période allant de 2016 à 2023 étaient de passer de 40 % à 65 % d’intégration locale (hors mécanique), et de 750 millions d’euros à 1,5 milliard d’euros de sourcing de pièces au Maroc sur cette période.