Export-Automobile: L’Egypte met fin à l’interdiction d’importer des voitures particulières produites au Maroc

Un ouvrier travaille sur une chaîne de montage automobile à l'usine Renault de Melloussa, près de Tanger, le 12 mars 2018. 

Un ouvrier travaille sur une chaîne de montage automobile à l'usine Renault de Melloussa, près de Tanger, le 12 mars 2018.  . Fadel Senna / AFP

Revue de presseKiosque360. Bonne nouvelle pour l’industrie automobile marocaine. En effet, l’Égypte a décidé de lever l’interdiction d’importer des voitures particulières produites au Maroc. Cet article est une revue de presse du journal L’Economiste.

Le 11/01/2022 à 21h36

Les autorités égyptiennes lèvent enfin l’interdiction d’importer des voitures particulières produites au Maroc, nous apprend L’Economiste dans sa publication de ce mercredi 12 janvier.

Le quotidien indique que c’est le ministre de l’Industrie, Ryad Mezzour, qui a récemment annoncé cela lors d’une réponse à une question à la Chambre des représentants. On note ainsi que le ministre a précisé que les négociations menées sur les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange entre les deux pays se sont soldées par la levée de l’interdiction des importations des véhicules produits dans l’usine Renault Tanger.

Force est de souligner que le nouvel accord porte sur l’exonération totale des droits de douane tel que prévu dans l’accord d’Agadir. L’Economiste rappelle d’ailleurs qu’un bras de fer avait eu lieu entre les autorités marocaines et égyptiennes concernant le blocage, par les services douaniers égyptiens, d’un lot de 250 à 300 véhicules produits par Renault Tanger. «Nos exportations de voitures produites au Maroc sont bloquées sous prétexte qu’elles sont fabriquées à Tanger (statut de zone franche) et non pas dans l’usine Somaca de Casablanca», avait expliqué un haut cadre au ministère de l’Industrie.

L’Economiste explique que les véhicules en question sont restés bloqués depuis mars 2021 et que quelques mois plus tard, des commissions techniques de travail ont été instituées afin d’aplanir les différends et traiter les blocages au cas par cas. Tous ces efforts ont ainsi permis à la partie marocaine de faire valoir des arguments à la fois techniques et réglementaires, surtout que l’usine de Renault Tanger n’a plus le statut de zone franche.

Le quotidien poursuit en expliquant que le royaume a déployé des efforts en termes de sensibilisation sur le cumul des règles d’origine. Rappelons que l’intérêt des règles d’origine réside dans sa vocation à permettre à un membre de l’Accord d’Agadir de recourir aux intrants soit des autres pays membres de l’accord, soit de la zone Euromed, tout en les considérant, dans le processus final de la production, comme étant des matières d’origine nationale. Il faut noter que les véhicules produits par le groupe Renault Maroc intègrent 60% de composants en provenance du sourcing local (taux d’intégration). 

Par Ismail Benbaba
Le 11/01/2022 à 21h36