Datée d’hier, mardi 11 mars, la nouvelle correspondance est signée par le directeur des Domaines de l’État, Mohammed El Kharmoudi, alors que jusqu’à présent, l’affaire était confiée au délégué régional de la même direction, Rachid El Hamidi.
Dans sa lettre, Mohammed El Kharmoudi affirme avoir pris acte du refus de la mairie de céder le terrain abritant le Complexe Mohammed V. «L’action entreprise par la Direction des domaines de l’État au sujet des titres fonciers concernés, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, visait à régulariser la situation foncière du Complexe sportif Mohammed V en unifiant la propriété du bâtiment et du terrain, en vue de son attribution au ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, sur sa demande, considérant également que le propriétaire est responsable de l’investissement et de la gestion», explique-t-il.
Toutefois, poursuit-il en réaction au refus de la mairie, «je tiens à vous informer que la Direction des domaines de l’État n’est plus intéressée par ce bien communal et a donc décidé de renoncer à cette transaction immobilière».
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Le lundi 10 mars, la présidente du Conseil de la ville de Casablanca, Nabila Rmili, a officiellement rejeté la requête demandant à la commune de céder le complexe sportif Mohammed V au profit du ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports contre un montant de 38,4 millions de dirhams. Pour elle, l’infrastructure sportive relève du domaine public municipal et ne peut en aucun cas faire l’objet d’un transfert.
La maire a également fait savoir que «la commune de Casablanca n’a jamais exprimé une quelconque intention de vendre le complexe Mohammed V, ni dans l’immédiat ni dans le futur. D’autant plus que ce stade fait partie de la mémoire et de l’identité de Casablanca».