Émouvants adieux à Mohamed Choubi, figure du théâtre et du cinéma marocain

Des funérailles solennelles pour Mohamed Choubi au cimetière Chouhada de Rabat.

Le 02/05/2025 à 19h15

VidéoLa dépouille de l’acteur Mohamed Choubi a été inhumée ce vendredi 2 mai au cimetière Chouhada de Rabat, en présence d’une nombreuse assistance composée notamment de ses proches, de ses amis, ainsi que de nombreuses personnalités du monde du théâtre, du cinéma et de la culture.

Très apprécié de ses confrères pour son talent et son professionnalisme, Mohamed Choubi est décédé dans la matinée à l’hôpital militaire de Rabat, après un long combat contre la maladie.

Après la prière funèbre d’Al Asr, célébrée à la mosquée Chouhada, le défunt a été enterré dans le cimetière adjacent, lors de funérailles émouvantes auxquelles ont assisté plusieurs figures du monde artistique, parmi lesquelles Latifa Ahrar, directrice de l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle (ISADAC), Mohamed Kouyi, et Mohamed El Jem.

Né à Marrakech en 1963, le défunt était l’un des comédiens marocains les plus présents sur la scène artistique nationale. Diplômé de l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle (ISADAC) à Rabat, il a campé divers rôles au théâtre, à la télévision et au cinéma.

Tout au long de sa carrière, feu Choubi a joué dans plusieurs pièces de théâtre dont «Son et Lumière» de Tayeb Saddiki, «Siège» de Moulay Lahcen Idrissi, «Kharboucha» de Lahbib Lasfer et «La Porte close» de Youssef Fadel. Il a également mis en scène des œuvres théâtrales telles que «Improvisation», «Hystérie», «La ville et la mer» et «Les lettres de la paume».

Le défunt a aussi pris part à plusieurs séries et téléfilms, notamment « Mohamed El Hayani », «La Poudre du diable», «El Mejdoub», «Allam El Khayl», «Moul Lmlih» et «Hayna».

Au cinéma, Mohamed Choubi a tenu des rôles marquants dans de nombreux films à succès dont «Malak», «Mort à vendre», «Mille mois», «Les Battements du destin», «La Route des femmes», «La Symphonie marocaine» et «L’Orchestre des aveugles».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Namman
Le 02/05/2025 à 19h15