Tous les articles correspondant à #Frontières

Bab Sebta: saisie de 12 kg de cocaïne
Les services de la Sûreté nationale et des Douanes ont déjoué, ce mardi 2 décembre, une tentative de trafic de 12 kilogrammes de cocaïne durant un contrôle de routine au poste frontalier de Bab Sebta, conduisant à l’arrestation d’un suspect et à l’ouverture d’une enquête pour identifier les éventuelles ramifications du réseau.
Tebboune ose tout… et c’est même à cela que l’on reconnaît les présidents faillis
Or, le président algérien devrait tout au contraire clamer sa reconnaissance éternelle à la France coloniale sans laquelle, aujourd’hui, son pays serait peut-être encore une wilaya turque. En effet, quand, en 1830, la France chassa les Ottomans, la «nation algérienne» était un «non-concept». Cent trente ans plus tard, au moment de l’indépendance de juillet 1962, tout ce qui existait en Algérie avait été construit par la France et à partir du néant.
L’Algérie, une fabrication coloniale: ce que révèlent les archives militaires françaises
Quand la France débarque à Alger en 1830, elle ne prend ni un État ni un territoire, même pas une entité politique identifiable. Elle saisit une ville corsaire, un beylik côtier sans frontières et sans arrière-pays. L’essentiel du territoire – 80% de l’Algérie actuelle– sera inventé, mesuré, annexé, puis présenté comme une continuité naturelle. Des territoires sahariens marocains du Touat, du Gourara, du Tidikelt et de Tindouf aux zones prises à la Tunisie, à la Libye, au Niger et au Mali, voici ce qu’en disent les archives militaires françaises.
Boualem Sansal en liberté
Comme tout bon écrivain, Boualem Sansal écrira et nous racontera cet épisode de sa vie. Ainsi sera découvert le visage d’un régime qui n’aime ni les écrivains ni les artistes, encore moins ceux qui lui rappellent des vérités historiques.
Territoires marocains spoliés par l’Algérie: Tindouf, Béchar, Touat, Gourara (Hommage à Boualem Sansal)
Le Sud oranais, la Saoura incluant Béchar, Tindouf et la vaste région de Touat avec les oasis de Gourara, Tidikelt et In-Salah ont appartenu historiquement à l’Empire chérifien. Depuis des siècles, les sultans du Maroc y nommaient des représentants et les tribus locales leur prêtaient allégeance, assurant ainsi la continuité du territoire marocain jusqu’aux confins du Sahara.
Après la libération de Boualem Sansal, la question des frontières de l’Algérie est désormais posée
Maintenant que Boualem Sansal a recouvré la liberté, les temps vont venir du bilan politique et historique de sa prise en otage. La question territoriale qui, jusque-là, était un tabou en Algérie, est donc désormais posée et même clairement posée.
Territoires marocains spoliés par l’Algérie: Oran, Tlemcen, Mascara (Hommage à Boualem Sansal)
Boualem Sansal a passé un an dans les geôles algériennes pour avoir osé exhumer une vérité trop lourde pour le pouvoir: la carte réelle du Maghreb avant la colonisation. En rappelant que l’Ouest algérien fut marocain – impôts levés par les sultans, monnaie en circulation, gouverneurs nommés depuis Fès – l’écrivain a provoqué une panique d’État. Cette chronique retrace, archives à l’appui, le fil historique qu’il a simplement refusé de sacrifier au silence.
Quand la France a amputé le Maroc: naissance artificielle des frontières algériennes
En redessinant le Maghreb au XIXe siècle, la France a privé le Maroc d’une partie de son Sahara oriental pour bâtir une «Algérie française» aux dimensions impériales. Ce découpage arbitraire, loin de refléter l’histoire ou les réalités sociales de la région, a scellé des frontières devenues sources de tensions durables. Entre archives coloniales et mémoire vivante des populations, se révèle le récit d’un territoire déchiré et d’une identité morcelée. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.
Frontières: comment l’Algérie a dupé la Tunisie et le Maroc au lendemain des indépendances
En 1962, Alger hérite d’un pays démesuré, taillé par le colonisateur, reposant sur d’immenses territoires dépouillés à ses voisins. Plutôt que de réparer l’injustice, elle la sacralise. Aux promesses d’amitié faites à Bourguiba et à Hassan II succèdent les manœuvres, les volte-face et la spoliation pure et simple. L’Algérie indépendante, loin de rendre ce qui ne lui appartient pas, a préféré s’asseoir sur le butin de l’empire français, et prétendre être un pays-continent.
Elyes Kasri, ancien ambassadeur de Tunisie, appelle à récupérer les territoires tunisiens spoliés par l’Algérie
Quelques jours après l’adoption de la résolution 2797 par le Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara, Elyes Kasri, analyste politique et ancien diplomate tunisien, a non seulement salué cette avancée mais en a surtout profité pour rappeler à ses concitoyens la spoliation de 20.000 Km² de terres tunisiennes par l’Algérie. Il a appelé à emboiter le pas au Maroc pour récupérer les territoires tunisiens amputés par l’Algérie française et qui font la richesse de l’Algérie post 1962.