Tous les articles correspondant à #Frontières

Du Sahara «occidental» au Sénégal et au Mali: la route oubliée de l’empire
Dans ses travaux, l’historien Michel Abitbol revient sur les deux routes commerciales chérifiennes de l’empire du Maroc qui rejoignaient, avec leurs points de contrôle douaniers, l’Afrique entre le 16ème et le 19ème siècle. Celle, plus connue qui passait par Touat vers le Mali, mais surtout la route moins documentée du Sahara «occidental», de Sakia el Amra, qui longeait l’Atlantique et menait vers le Sénégal et Tombouctou.
Comment Oran a cessé d’utiliser le dirham marocain en 1838, tel que documenté par les archives militaires
Oran, 1838. Les rues bruissent des enchères où le «felous marocain», la monnaie locale, est liquidé au profit du franc. La France entre à Oran, Tlemcen, Mascara, et remplace la monnaie marocaine. Cet épisode documenté par le ministère de la Guerre de France, au-delà d’une simple mesure économique, révèle les tensions politiques et financières liées à l’assimilation coloniale des territoires marocains.
Sahara: comment la France a redessiné les frontières en supprimant le commandement des confins d’Agadir
Au lendemain de son indépendance en 1956, le Maroc s’est retrouvé confronté à des manœuvres administratives et politiques destinées à affaiblir sa souveraineté territoriale. La suppression du commandement des confins d’Agadir, décision actée par la France, marquait une étape décisive dans la redéfinition des frontières régionales. Des documents exclusifs explorent les enjeux et les rivalités de cette décision, entre ambitions algériennes et stratégies coloniales françaises.
La mise à mort du GPRA après les accords d’Évian
Pour la France, éviter des négociations directes avec le Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) constituait une manœuvre stratégique pour installer le clan militaire de Oujda, garantissant de contenir les tensions politiques internes par la force, et les intérêts économiques et militaires de la France dans la région du Sahara. Des documents français déclassifiés témoignent des tractations, qui ont suivi les accords d’Évian, pour remplacer définitivement le GPRA comme interlocuteur à Charles de Gaulle.
Revue du web. Le célèbre tiktokeur Hicham décède après une longue bataille contre la leucémie, la toile endeuillée
Le célèbre tiktokeur Hicham est décédé après une longue bataille contre la leucémie. Son épouse, Khadija, a reçu des milliers de messages de soutien; Rabat: un VTC pris en chasse par des taxis. Les internautes s’inquiètent de la violence de ce règlement de comptes; Zagora: 5 militaires algériens arrêtés par les Forces armées royales puis relâchés. Ils avaient traversé la frontière illégalement à la recherche de… truffes. Round-up.
Algérie: pendant que le chef du GPRA signait un traité avec le Maroc, les négociateurs des accords d’Évian actaient la trahison
Entre 1961 et 1963, le Maroc a été pris au dépourvu par une trahison sur le terrain politique et diplomatique, malgré les engagements officiels pris par l’Algérie et la France, lors des discussions d’Évian, pour respecter son intégrité territoriale historique. Les événements et archives secrets révélés dans notre chronique dévoilent une vérité édifiante: le Maroc n’a pas perdu la bataille de la dignité et de l’Histoire, malgré les machinations qui ont marqué cette période charnière.
De la Guerre des sables aux visées expansionnistes: les ambitions cachées de Boumediene
En 1961, le président Ferhat Abbès et le G.P.R.A. (Gouvernement provisoire de la république algérienne) étaient favorables à une rétrocession au Maroc de ses frontières historiques. Cependant, en 1963, Houari Boumediene renversa cette dynamique, imposant le silence au G.P.R.A. et adoptant une stratégie expansionniste, symbolisée par le déclenchement de la Guerre des sables. Ce tournant révèle les ambitions territoriales de l’Algérie post-indépendance, éclairées par des archives françaises inédites que nous présentons aujourd’hui.
Affaire Boualem Sansal: le déni de l’Histoire est un dogme du régime d’Alger
En Algérie, on emprisonne ceux qui osent questionner la vérité historique, comme l’écrivain Boualem Sansal. Pourtant, les archives françaises et les cartes coloniales, telles que celle du Traité de Lalla Maghnia (1845) connue sous le nom de «Carte du duc d’Isly», que nous présentons aujourd’hui, montrent que plusieurs territoires marocains ont d’abord été annexés par la France, avant d’être «offerts» à l’Algérie lors de son indépendance. Ce déni historique pourra-t-il tenir longtemps?
La tentative de médiation suite à la déroute d’Amgala révèle les trois visages de la stratégie algérienne
Après la défaite d’Amgala en 1976, l’Algérie a oscillé entre belligérance, diplomatie et une prétendue quête de paix. À travers ces trois visages, elle a cherché à occulter sa responsabilité directe dans le conflit du Sahara, tout en essayant de manipuler la scène internationale à son avantage.
Comment Tlemcen a cessé d’être marocaine en 1836, tel que documenté par les archives françaises
Dans les archives coloniales de France, se cachent des livres d’historiens qui racontent, au 19ème siècle, une Tlemcen et une Mascara faisant partie du Royaume du Maroc. Parmi les auteurs se distingue Auguste Cour, qui retrace fidèlement le destin de ces deux villes, et surtout explique comment elles ont cessé un jour, le 11 janvier 1836, d’être marocaines, un événement qui marque la pénétration belliqueuse de la France dans l’Est marocain.