Tous les articles correspondant à #Frontières

Revue du web. Les États-Unis réaffirment leur reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara
Sahara: l’administration Trump renforce la souveraineté du Maroc sur les provinces du Sud après une rencontre entre Nasser Bourita et Marco Rubio, le secrétaire d’État américain; L’Algérie tente l’intimidation en construisant une piste d’atterrissage près de ses frontières avec le Maroc. Réactions; Football: le monde du football surpris par l’effondrement du Real Madrid à Londres. Round-up.
L’Algérie construit une nouvelle base militaire à 72 kilomètres de la frontière avec le Maroc
L’Algérie construit une base aérienne à Oum el Assel, à 72 kilomètres de la frontière marocaine. L’information a été rapportée par l’Observatoire atlantique de la défense et de l’armement.
Gara Djebilet: généalogie d’une idée française d’accès à l’Atlantique, devenue une obsession algérienne
L’idée du partage territorial imposé au Maroc à travers la frontière Est et le conflit du Sahara marocain sont intrinsèquement liés à une rivalité nourrie par les ambitions coloniales, puis par l’Algérie indépendante. Le conflit du Sahara atlantique se voulait une réponse au projet d’exploitation de Gara Djebilet et l’acheminement des gisements vers l’Atlantique.
L’affaire du Cap Sigli décryptée par les archives françaises et l’Algérien qui parlait aux avions
À la fin des années 70, le régime algérien multiplie les manœuvres pour légitimer son soutien au Polisario. En décembre 1978, une opération de désinformation autour d’un prétendu largage d’armes par un avion marocain devient un outil de mobilisation interne. Derrière cette mystification, c’est tout un appareil politico-militaire qui s’active pour créer l’illusion d’un conflit armé et masquer la fragilité d’un pouvoir en transition. Retour sur cet épisode à travers des documents français déclassifiés.
L’Affaire du Cap Sigli: un mensonge créé par l’Algérie et inscrit à l’ONU pour nuire au Maroc
Décembre 1978. Alors que Boumediene vit ses derniers jours, l’Algérie invente une fiction stratégique: un prétendu parachutage d’armes marocaines au Cap Sigli. Cette mise en scène, née dans les hautes sphères du régime, cherche à détourner l’attention d’une crise interne et à rallumer la flamme de l’ennemi extérieur. Retour sur un mensonge d’État orchestré à la veille d’un basculement politique majeur.
Comment le Maroc oriental a été offert à l’Algérie (1)
S’appuyant sur les articles de la Convention de Lalla Maghnia, l’Algérie soutient, contre le réel et contre l’histoire, que le Maroc et la France auraient implicitement reconnu que le Sahara était une res nullius, dont la propriété reviendrait au premier occupant, c’est-à-dire à la France, dont l’Algérie indépendante se considère comme l’héritière. Deux objections majeures vont à l’encontre de cette thèse.
Mechéria, ville marocaine de naissance du président Tebboune
L’histoire de Mechéria illustre les tensions entre mémoire, territoire et pouvoir. Ville marocaine annexée par la France en 1845, elle est le lieu de naissance du président Abdelmadjid Tebboune. Elle fut surtout un centre névralgique de la Tijaniyya, une confrérie née au Maroc et qui a rayonné en Afrique. Aujourd’hui, l’Algérie tente d’effacer cette filiation et de redessiner l’histoire à son avantage. Et Tebboune a perdu la mémoire…
Le Sahel, Lyautey et l’intégrité territoriale du Maroc: histoire de la ligne fictive de Niamey
À l’heure où des projets terroristes menacent la stabilité du Maroc, l’histoire secrète du Sahel se révèle à travers une frontière énigmatique. Entre la ligne fictive de Niamey et l’expansion de la frontière algérienne vers l’Atlantique, se dessinent des tensions et intrigues qui perdurent depuis près de deux siècles. Derrière une géopolitique moderne se cache l’héritage d’une ligne tracée dans un bureau militaire à Niamey. Le passé géopolitique du Sahel refait surface et voici son histoire.
Lyautey et le Sahara: un combat contre la fiction du terra nullius
Dès le 19ème siècle, la France a cherché à justifier son expansion coloniale en Afrique en imposant la notion de «terra nullius», niant ainsi toute souveraineté antérieure sur le Sahara. Pourtant, l’histoire et les archives démontrent que le Maroc exerçait son autorité sur ces territoires bien avant la colonisation. Notre chronique explore les preuves historiques qui attestent de la profondeur de cette souveraineté, notamment à travers les analyses du général Lyautey et les conférences intercoloniales du début du 20ème siècle.
Du Sahara «occidental» au Sénégal et au Mali: la route oubliée de l’empire
Dans ses travaux, l’historien Michel Abitbol revient sur les deux routes commerciales chérifiennes de l’empire du Maroc qui rejoignaient, avec leurs points de contrôle douaniers, l’Afrique entre le 16ème et le 19ème siècle. Celle, plus connue qui passait par Touat vers le Mali, mais surtout la route moins documentée du Sahara «occidental», de Sakia el Amra, qui longeait l’Atlantique et menait vers le Sénégal et Tombouctou.