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Une étude universitaire allemande consacre le Maroc comme l’un des fournisseurs les plus compétitifs d’ammoniac vert pour l’Europe. Au-delà de la production d’électricité renouvelable, le Royaume s’impose désormais comme exportateur de molécules énergétiques et pivot d’une nouvelle géographie énergétique euro-africaine.

Sous la pression des nouvelles régulations européennes, le maritime et l’aérien accélèrent leur bascule vers des carburants bas carbone. Dans un rapport dédié, la Banque mondiale estime que le Maroc dispose d’atouts rares — ressources renouvelables compétitives, proximité avec l’Europe et hubs portuaires — pour se positionner comme fournisseur clé de carburants issus de l’hydrogène vert, à condition de structurer rapidement infrastructures et cadre réglementaire.

L’édition 2025 du World Energy Employment, publiée par l’Agence internationale de l’énergie, dresse un constat nuancé des dynamiques d’investissement et de déploiement énergétique en Afrique qui, dans plusieurs régions, s’accélèrent malgré une création d’emplois freinée par des contraintes structurelles.

Le gaz marocain jaillit à Tendrara. Sound Energy annonce que le champ a produit ses premières gouttes de gaz, une étape symbolique qui ouvre la voie à la fourniture industrielle et à la mise en service de la micro-usine de GNL.

La CDG dévoile CAP 2030, une stratégie à la fois volontariste et structurante, visant à renforcer la souveraineté économique du Maroc, dynamiser l’épargne nationale et accélérer les investissements dans les infrastructures clés à l’horizon du Mondial 2030. Portée par Khalid Safir, cette feuille de route marque une montée en puissance financière décisive pour accompagner la transformation du pays. En voici les points essentiels.

L’Afrique ne capte qu’à peine 20% des financements climatiques mondiaux, un déficit qui fragilise sa capacité à affronter des pertes économiques représentant déjà plus du tiers des impacts globaux. Hanae Rharnit, principal advisor au front office de la BAD et membre du Now Generation Network, le groupe de jeunes engagés pour l’Afrique de la Fondation Mo Ibrahim, expose dans un entretien avec Le 360 les blocages structurels qui freinent les projets africains et identifie les leviers diplomatiques, financiers et industriels capables de repositionner le continent dans le nouvel ordre énergétique mondial.

Le dernier rapport de McKinsey, «Building Data Centers for Africa’s Unique Market Dynamics», paru en novembre 2025, offre une radiographie d’une mutation stratégique appelée à remodeler les hiérarchies économiques du continent. Le rapport intervient dans un contexte où le continent accélère sa transition digitale, une course silencieuse mais déterminante se joue dans les coulisses, celle des infrastructures qui conditionneront sa place dans l’économie mondiale de la donnée.

Huit délégations africaines ont pris part à la rencontre organisée par la BID, l’AMCI et MASEN, destinée à renforcer la coopération continentale en matière d’énergies renouvelables, dans une initiative qui apparaît comme un instrument de coordination stratégique pour une transition énergétique africaine plus intégrée et plus résiliente.

Deux rapports internationaux confirment à la fois la dynamique et les limites de la transition énergétique marocaine: si le Royaume figure parmi les destinations les plus attractives pour les investissements étrangers dans les énergies renouvelables, attirant plus de 38 milliards de dollars sur la période 2003-2024, il fait face à des défis technologiques importants, notamment dans le solaire thermodynamique.